La BRAFA: les dialogues inattendus

BRUXELLES, LA BRAFA:
» D’une certaine manière, la Brafa se présente comme un gigantesque cabinet d’amateur, mélangeant avec panache différentes sortes d’art. La Brafa s’inscrit dans la vision du collectionneur d’aujourd’hui qui recherche la synergie entre époques et styles, pratique des croisements, s’ouvre à toutes les cultures, tend à une forme d’unité dans la diversité. Le mélange fait partie de notre quotidien, de notre mode de vie actuel, il est donc naturel qu’il se reflète aussi dans nos goûts et choix artistiques », – Harold t’Kint de Roodenbeke, le président de la BRAFA.
Citius, Altius, Fortius… Cette célèbre devise olympique crée par Pierre de Coubertin pourrait parfaitement s’appliquer à la Brafa dans son désir de se dépasser, d’offrir le meilleur d’ellemême, de se renouveler lors de chaque édition. Pour relever ce défi, 132 antiquaires et galeristes originaires de 16 pays ont répondu à l’appel des organisateurs pour proposer le plus beau, le plus rare ou le plus raffiné dans leurs spécialités respectives. Archéologie, tableaux, mobilier, sculptures, art tribal, argenterie, joaillerie, design, art contemporain : toute la diversité plurimillénaire de la création artistique se trouve rassemblée et offerte à la curiosité des collectionneurs et d’amateurs d’art venant des quatre coins de l’Europe, et même au-delà. Du 21 au 29 janvier, le cœur de l’art bat à Bruxelles !
La particularité majeure de la Brafa réside dans son éclectisme, et dans sa très grande ouverture sur toutes les formes d’art. La mixité des genres est prônée, et celle-ci se reflète notamment dans une implantation libre des stands où toutes les spécialités se confondent et s’entrecroisent, créant tout au long de la visite, d’inattendus dialogues. Ce choix est non seulement assumé, mais il est aussi revendiqué par ses organisateurs.
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