Cinéma belge : Avant-Première de « Continuer », à Namur, ce 30/01, à Liège, ce 31/01

A 20h, ce mercredi 30, au « Caméo », à Namur, et ce jeudi 31, au Sauvenière, à Liège, en avant-premières, nous pourrons découvrir le dernier film de Joachim Lafosse : « Continuer » (Bel./2018/84’/avec Virginie Efira et Kacey Mottet Klein), avnt de pouvoir rencontrer son réalisateur, tant à Namur qu’à Liège.
Synopsis : « Sibylle, mère divorcée, ne supporte plus de voir son fils adolescent sombrer dans une vie violente et vide de sens. Elle va jouer leur va-tout en entraînant Samuel dans un long périple à travers le Kirghizistan. Avec deux chevaux pour seuls compagnons, mère et fils devront affronter un environnement naturel aussi splendide qu’hostile, ses dangers, son peuple… et surtout eux-mêmes ! »
Virginie Efira, incarnant la maman
Dany Habrant, des « Grignoux », écrit :
Joachim Lafosse évite de nous jouer l’inévitable partition du « complexe d’Œdipe pour les nuls ». Sa priorité est de filmer une aventure et les gestes élémentaires pour s’adapter à un environnement sauvage. La mère et le fils doivent d’abord trouver les mots indispensables pour aller au bout de leur périple. »
« Ensuite, ils pourront tenter de régler leurs comptes avec leur passé. Mais le cinéaste refuse toute forme d’explication psychologique pour se concentrer sur la chevauchée à travers monts et vallées, tempête de neige et soleil. »
« Une fois encore, on apprécie Virginie Efira dans un rôle dramatique, celui d’une mère courage au profil particulier : elle mise tout sur ce voyage où elle se met inévitablement en danger et reçoit les coups de sa progéniture avec laquelle elle doit régler des comptes. Quant à Kacey Mottet Klein, il pourrait figurer sans problème dans un western de Sergio Leone. Sec, fermé, les nerfs à vif, c’est une grenade dégoupillée prête à en découdre à la moindre remarque. Mais il lui est impossible de cacher toute cette part d’enfance qui l’habite encore. »
Kacey Mottet Klein, dans le rôle du fils
« Joachim Lafosse confirme qu’il figure parmi les plus grands du cinéma belge. Cette fois-ci, avec une incroyable économie de moyens, il a relevé le défi de trouver le juste équilibre entre la sourde résonance de l’intime et le souffle de l’aventure. »
– « Cette adaptation d’un excellent roman de Laurent Mauvinier montre l’étendue du jeu de Virginie Efira« (
– « Joachim Lafosse nous emmène jusque dans les steppes du Kazakhstan pour raconter comment une mère essaie de tisser des liens avec un fils qu’elle a longtemps abandonné. La tension permanente entre les deux personnages met le spectateur à rude épreuve » (
– « Une mise en scène organique, qui laisse aux remarquables Virginie Efira et Kacey Mottet Klein tout le soin d’incarner la complexité de ce couple » (
).– « La chevauchée est également mentale, bien sûr, offrant un film splendide où les acteurs sont d’une justesse de chaque plan » (Sophie Avon, pour « Sud Ouest »).
– « Un western intime mère/fils aux paysages spectaculaires, dans lequel Virginie Efira a vraiment rendez-vous en terre inconnue » (Lola Sciamma, pour « Voici »).
A noter, que quelques critiques sont moins positives, telle celle de
Maintenant, à chacun de nous de voir ce film et d’émettre, ensuite, notre propre avis !
Joachim Lafosse et l’un de ses « Magritte du Cinéma », pour « A perdre la Raison »
Quelques notes biographiques :
Joachim Lafosse (°Uccle/1975), l’un de nos plus brillants cinéastes, diplômé de l’ « IAD » (« Institut des Arts de Diffusion » ), a remporté une quinzaine de Prix dans différents Festivals, entammant cette série de reconnaissances du travail accompli, à Namur, au « FIFF » (« Festival International du Film Francophone »), avec deux courts métrages, « Egoïste Nature », en 2000, et « Tribu » (23′), en 2001, ce dernier court, film de fin d’études, étant aussi primé, la même année, d’une mention spéciale au « Festival du Film de Locarno » et du « Prix du Président du Jury » (Wim Wenders), au « Festival International des Films d’Ecoles », à Munich.« A perdre la Raison », avec Émilie Dequenne, « Magrite du Cinéma de la meilleure Actrice »
Pour « A perdre la Raison » (Bel./2012/111′), en 2013, il reçut 4 « Magritte du Cinéma », ceux du « meilleur Film », « de la meilleure Réalisation », « de la meilleure Actrice » (pour Émilie Dequenne), et « du meilleur Montage » (pour Sophie Vercruysse), ce film ayant reçu, en 2012, le « Prix de la meilleure co-Production », aux « Ensors » du« Festival du Film d’Ostende », ainsi que le« Prix André Cavens » .
Ce même« Prix André Cavens », lui fut décerné à deux autres reprises, en 2007, pour « Nue Propriété » (Bel.-Fra./ 2006/90’/avec Isabelle Huppert, Jérémie & Yannick Renier), ce film ayant reçu, en 2006, une « mention spéciale du Prix Signis », au « Festival du Film de Venise », ainsi qu’en 2016, pour « L’Economie du Couple » (Bel.-Fra./2016/ 100′), qui, quant à lui, fut également reconnu aux Etats-Unis, en 2016, recevant le « Grand-Prix du Jury » du « Festival du Film de Philadelphie« .
Enfin, en 2016, il reçut la « Coquille d’Argent du meilleur Réalisateur », au « Festival de Saint-Sébastien », pour « Les Chevaliers blancs » (Bel.-Fra./2015/112′).
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