« Explo » : « Colombie, Terre de Contrastes », jusqu’au 1er Mars

« Oser la Colombie », tel est l’invitation au voyage que nous fait le Québécois Etienne Trépanier, avocat de formation, diplômé de l’ « University of York », à Toronto, et de l’ « Univesity of Ottawa », conseiller juridique auprès du Ministère de la Justice du Canada, depuis plus de 20 ans, mais, aussi, pour notre plus grand plaisir, cinéaste-conférencier pour « Exploration du Monde », présentant son documentaire « Colombie, Terre de Contrastes », en salles et dans de nombreux Centres Culturels, à Bruxelles et en Wallonie, jusqu’au dimanche 03 mars.

Etienne Trépanier
Il nous confie : « Longtemps pointé du doigt comme l’un des endroits les plus dangereux au monde, la Colombie est aujourd’hui en mutation et cherche à vaincre ses stéréotypes. Laissez-vous raconter le pays autrement en vous plongeant dans le cœur colonial de cette nation d’une très grande diversité. Vous serez conquis par la Colombie où le seul risque actuel est de vouloir y rester. »
Ce ne fut pas toujours le cas, ce « pays ouvert et accueillant qui ne demande qu’à se laisser savourer » ayant connu un conflit armé l’ayant affligé pendant plus de cinquante ans, jusqu’en 2017, année qui vit les « FARC » (« Forces Armées Révolutionnaires de Colombie ») remettrent leurs armes, elles qui avaient détenu, dans la jungle amazonienne, de 2002 à 2008, la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt (°1961/Bogota), alors candidate à la Présidence de la Colombie.
Longtemps pointée du doigt comme l’un des endroits les plus dangereux au monde, ce pays, aujourd’hui en mutation, cherchant à vaincre nombre de ses anciens stéréotypes, écrit, désormais, un nouveau chapitre de son histoire, fort bien défendu, fort de son métier d’avocat, par l‘excellent documentaire d’Etienne Trépanier.
Ecoutons le : « Nous nous lançons à la découverte de cette nation née d’une rencontre entre deux mondes sur les flancs escarpés de la Sierra Nevada. C’est ici, où vit depuis des temps immémoriaux le peuple Kogi, que débarquèrent les premiers conquistadors espagnols. Nous suivons leurs pas vers la ville de Carthagène des Indes, la perle des Caraïbes, afin de nous perdre dans un dédale de rues coloniales baignées d’influences afro-américaines…«
Une fillette Kogi, dans Sierra Nevada de Santa Marta (c) « Pxhidalgo »
A noter que cette ethnie Kogi a récemment été mise en valeur, grâce à l’émission de « France Télévision », « Rendez-vous en Terre inconnue », qui vit vit Frédéric Lopez (animateur de ces reportages de 2004 à 2018) y emmener l’astronaute Thomas Pesquet, organisant une campagne de dons, ayant récolté 211.787€, afin de venir en aide à ces autochtones.
Carthagène des Indes, toute en couleurs
Considérée comme la plus belle ville coloniale d’Amérique du Sud, située sur la Côte caribéenne de la Colombie, au climat tropical, , 5ème cité la plus peuplée du pays, dont la Vieille Ville, connue comme étant laCarthagène des Indes – entourée par 13 kilomètres de murailles, qui la protégeait des invasions pirates – a été fondée en 1533 par le conquistador espagnol Pedro de Heredia (1505-1554), se caractérisant par ses places, ses rues pavées et ses bâtiments colorés, de style colonial, qui en font une destination idéale pour les adeptes du romantisme.
Carthagène des Indes, ses tenues traditionnelles et ses fruits tropicaux
Avec Etienne Trépanier, nous poursuivons notre chemin au cœur des hauts plateaux andins qui ont forgé l’identité colombienne, sur les traces du Libertador Vénézuélien Simon Bolivar (1783/Caracas -1830/Santa Marta), décédé en Colombie, l’année même de la déclaration d’indépendance de la Belgique.
Simon Bolivar (né Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios)
Nous poursuivons notre voyage, atteignant, à 2640 mètres d’altitude, la capitale, Bogota (anciennement Santa Fe de Bogotá ), celle-ci présentant de multiples visages, le plus typique étant celui du quartier de la Candelaria, aux habitants bohèmes et aux sites de l’époque coloniale, sans oublier les Musées de l’Or, de l’Emeraude et Botero.
L’église de San Francisco (XVIIe), dans la « Candelaria » de Bogota (c) « New York Times »
Ce merveilleux périple nous éloigne de l’époque du tristement réputé Cartel de Medellin, dont le leader, trafiquant colombien de cocaïne, Pablo Escobar (°1949), fut abatu, en 1993, à Medellin, par la police nationale colombienne.
L’un des visages de Medellin (c) « Colombie-Découverte »
Mais, 26 ans plus tard, Medellin a bien changé, Etienne Trépanier poursuivant son récit : « Nous apprécions ensuite tout le dynamisme de la région paisa, dont le chef-lieu est Medellin, la ville de l’éternel Printemps, qui présente, aujourd’hui, un visage revigoré, grâce à des initiatives urbaines innovatrices. »
« Nous découvrons les villages qui ont donné à la Colombie ses industries les plus prospères comme la culture des fleurs ou celle du café, et assistons à l’une des plus grande manifestation culturelle du pays, notre périple se terminant, en beauté, sur une île perdue au milieu de la mer des Caraïbes, d’où nous pouvons goûter à une autre Colombie, qui envisage aujourd’hui l’avenir avec espoir… »
Sur une île perdue au milieu de la mer des Caraïbes (c) Etienne Trépanier
Puisse donc la Colombie, après tant d’années sombres, demeurer dans la lumière, qui fit d’elle une destination élégante et mystérieuse, pas seulement réservée aux aventuriers. Aussi, joignons nous au couple Etienne Trépanier –Amy Arnold et à leurs deux jeunes enfants, le temps d’une projection et d’une rencontre avec le réalisateur, dont le souhait est de nous transmettre sa passion d’aller vers l’autre, en partant, ici, à la découverte du cœur historique et culturel de la Colombie, nous présentant son point de vue intimiste, en nous racontant autrement ce pays latino-américain, qui est, assurément, une « Colombie, Terre de Contrastes ».
(c) Etienne Trépanier
Ciné-Conférence présentée,
- en janvier :
à Auderghem (« Centre Culturel »–Lu. 21/20h30 & Sa. 26/14h30) ; Huy (« Centre Culturel »-Je. 17/20h) ; Mouscron (« Centre Marius Staquet »-Me.23/15h & 20h) ; Nivelles (« Centre Culturel Wauxhall »-Ve.30/ 18h30) ; Tournai (« Imagix »-Je. 24/17h & 20h) ; Verviers (« Espace Duesberg » -Ma. 22/14h & 20h) et Waterloo (« Salle Jules Bastin »-Me. 30/14h30 & 20h) et Woluwé-St.-Pierre (« Centre Culturel W:Halll»-Di. 20/15h).
- en février :
à Ath (« Palace »-Lu. 25/20h) ; Auvelais (« Centre Culturel »-Je. 07/20h) ; Berchem Ste.-Agathe (« Salle des Fêtes »-Je. 07/14h) ; Boitsfort (« Salle du Logis »-Sa. 16/20h15) ; Braine-Lalleud (« Imagibraine »–Lu. 18/19h45) ; Bruxelles (« Bozar »-Sa. 19/16h & Ve. 25/14h30 & 20h15) ; Charleroi (« Palais des Beaux-Arts »-Sa. 02/15h) ; Dour (« Centre Culturel « -Lu. 04/ 19h30) ; Eupen (« Centre Culturel »-Ve. 01/20h) ; Evere (« Espace Toots »-Ma. 26/15h & 20h) ; Ganshoren (« Hall des Sports »-Ma. 05/20h) ; Gembloux (« Espace Senghor »-Sa. 23/16h) ; Liège (« Cinéma le Parc »-Sa. 09/14h & 17h) ; Louvain-la-Neuve (« Cinéscope »-Je.28/20h) ; Namur (« Palais des Congrès »-Me. 20/14h, 17h & 20h) ; Ottignies (« Centre Culturel » -Me. 19/20h) ; St.-Ghislain (Ve. 08/16h15 & 20h15) ; Soignies (« Espace Culturel Victor Jara »-Je.14/20h) ; Waterloo (« Salle Jules Bastin »-Me. 12/14h30 & 20h) et Woluwé-St.-Lambert (« Wolubilis »-Di. 16/10h).
- en mars :
à Nivelles (« Centre Culturel Wauxhall »-Ve.01/18h30).(c) Etienne Trépanier
… Et pour suivre, au programme, en 2019 :
- « Croatie, un Trésor en Méditerranée », par Patrick Bureau, du 28 janvier au 24 mars ;
- « Côte est américaine, de New York à Miami », par Marc Poirel, du 18 février au 14 avril.
Site web : www.explorationdumonde.be.
Yves Calbert.
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