Les 9èmes « Magritte du Cinéma », le 02 Février, au « Square »

Les 9èmes « Magritte du Cinéma », annoncés par une affiche artistique, réalisée par Brecht Evens – auteur de bandes dessinées, travaillant à Paris, diplômé de l’ « Institut supérieur des Beaux-Arts St.-Luc « de Gent, lauréat, pour son premier album, « Les Noceurs » du « Prix Willy Vandersteen », en 2010, et du « Prix de l’Audace » du « Festival d’Angoulème », en 2011 – , prendront place, comme chaque année, au « Square », à Bruxelles, le samedi 02 février 2019.
Avec son oeuvre des plus dynamiques, où les images se superposent, les murs dansent, la lumière coule à flot, … comme au Cinéma, nous sommes invités à une soirée exceptionnelle, exclusivement sur invitations, mais retransmise, en direct, par la « RTBF », devant récompenser les meilleurs Films de l’année écoulée, retenus par l’ « Académie André Delvaux », tous les Réalisateurs belges, flamands et francophones, ayant tourné des films produits ou co-produits par des producteurs francophones étant éligibles pour les 22 différents Prix.
Alex Vizorek, présentateur des 9èmes « Magritte du Cinéma » (c) « L’Avenir »
Notons que, succédant à Fabrizio Rongione, c’est Alex Vizorek (né Alexandre Wieczoreck), diplômé en journalisme, à l’ « Université Libre de Bruxelles » et comme ingénieur de gestion, à la « Solvay Brussels School of Economics and Management », qui assurera la présentation de ces 9èmes « Magritte du Cinéma ».
Sandrine Bonnaire, dernière lauréate du « Magritte d’Honneur » (c) « RTL »
Parmi ceux-ci, un seul, le « Magritte d’Honneur » – déjà décerné à André Delvaux, Nathalie Baye, Costa-Gavras, Emir Kusturica, Pierre Richard, Vincent Lindon, André Dussollier et Sandrine Bonnaire – est attribué par le C.A. de cette Académie, les 21 autres l’étant par ses membres, tous étant des professionnels du « 7ème Art ».

Treize films seront en compétition pour le « Prix du meilleur Film » :
- « Bitter Flowers » (Olivier Meys)
- « Bye bye Germany » (Sam Garbarski )
- « Carnivores » (Jérémie &Yannick Renier )
- « C’est tout pour moi » (Ludovic Colbeau-Justin & Nawell Madani )
- « Drôle de Père » (Amélie Van Elmbt )
- « Laissez bronzer les Cadavres » (Hélène Cattet & Bruno Forzani )
- « Méprises » (Bernard Declercq)
- « Mon Ket » (François Damiens)
- « Nos Batailles » (Guillaume Senez)
- « La Part sauvage » (Guérin Van de Vorst )
- « Troisièmes Noces » (David Lambert )
- « Tueurs » (Jean-François Hensgens & François Troukens)
- « Une Part d’Ombre » (Samuel Tilman)
Du côté du « Prix du meilleur Documentaire », 15 longs-métrages sont nommés :
- « Ashcan » (Willy Perelsztejn)
- « Au Temps où les Arabes dansaient » (Jawad Rhalib)
- « Des Cowboys et des Indiens, le Cinéma de Patar et Aubier » (Fabrice du Welz )
- « La Grand-Messe » (Méryl Fortunat-Rossi & Valéry Rosier )
- « I’m New Here » (Bram Van Paesschen)
- « Manu » (Emmanuelle Bonmariage)
- « Ma’Ohi Nui, au Coeur de l’Océan mon Pays » (Annick Ghijzelings)
- « Mitra » (Jorge Leó )
- « Ni Juge ni soumise » (Yves Hinant & Jean Libon)
- « L’Or vert » (Sergio Ghizzardi)
- « Rêver sous le Capitalisme » (Sophie Bruneau)
- « Rien n’est pardonné » (Vincent Coen et Guillaume Vandenbergh)
- « Sous la Douche, le Ciel » (Effi & Amir )
- « Sunnyside » (Frederik Carbon)
- « Une Fille de Ouessant » (Eléonore Saintagnan)
Les autres Prix à décerner sont ceux du « meilleur Premier Film », de la « meilleure Réalisation », du « meilleur Film flamand », du « meilleur Film étranger en Coproduction », du « meilleur Scénario original ou Adaptation », de la « meilleure Actrice », du « meilleur Acteur », de la « meilleure Actrice dans un second Rôle », du « meilleur Acteur dans un second Rôle », du « meilleur Espoir féminin », du « meilleur espoir Masculin », de la « meilleure Image », du « meilleur Son », des « meilleurs Décors », des « meilleurs Costumes », de la « meilleure Musique originale », du « meilleur Montage », du « meilleur Court-Métrage d’Animation » et du« meilleur Court-Métrage de Fiction ».
Pour rappel les 8èmes « Magritte du Cinéma » furent un triomphe pour « Insyriated » (« Une Famille syrienne »/ Philippe Van Leeuw/Bel./2017/85′), qui, 6 fois nommé, remporta 6 « Magritte », ceux du « meilleur Film », du « meilleur Réalisateur » et du « meilleur Scénario original ou Adaptation » (Philippe Van Leeuw ), de la « meilleure Image » (Virginie Surdej ), du « meilleur Son » (Paul Heymans & Alek Goose) et de la « meilleure Musique originale » (Jean-Luc Fafchamps).
« Insyriated » (« Une Famille syrienne »/Philippe Van Leeuw)
Philippe Van Leeuw , son film « Insyriated » remportant 6 « Magritte ddu Cinéma », en 2018 (c) « Le Soir »
Nommé à 8 reprises, « Noce » (Stephan Strecker/Bel.-Fra.-Lux.-Pakistan/2016/98′) remportait 2 Prix, ceux de la « meilleure Actrice dans un second Rôle » (Aurora Marion) et des « meilleurs Costumes » (Sophie Van Den Keybus), alors que, 4 fois nommé, « Grave » (Julia Ducournau/Bel.-Fra./2016/98′) remportait, également, 2 Prix, ceux des « meilleurs Décors » (Laurie Colson) et de la « meilleure Coproduction » .
« Noce » (Stephan Strecker)
Pour les autres Prix, nous avions ceux de la « meilleure Actrice » (Emilie Dequenne, qui remportait ainsi son 3ème Magritte, pour son interprétation dans « Chez nous », elle qui, à 17 ans, pour son premier rôle, dans « Rosetta », des Frères Dardenne, remportait le « Prix d’Interpétation féminine », au« Festival de Cannes », en 1999), du « meilleur Acteur » (Peter Van Den Begin, pour « King of the Belgians », de Peter Brosens & Jessica Woodworth), du « meilleur Acteur dans un second Rôle » (Jean-Benoît Ugeux, pour « Le Fidèle », de Michaël R. Roskam), du « meilleur Espoir féminin » (Maya Dory, pour « Mon Ange », d’ Harry Cleven), du « meilleur Espoir masculin » (Soufiane Chilah, pour « Dode Hoek », de Nabil Ben Yadir), du « meilleur premier Film » (« Faut pas lui dire », de Solange Cicurel ), du meilleur Documentaire (« Burning out », de Jérôme le Maire ), du « meilleur Film flamand » (« Home », de Fien Troch), du « meilleur Montage » (Sandrine Deegen, pour « Paris Pieds nus », de Dominique Abel et Fiona Gordon » ) du meilleur Court-Métrage d’Animation » (« Le Lion et le Singe », de Benoît Feroumont ) et du« meilleur Court-Métrage de Fiction » (« Avec Thelma », de Raphaël Balboni & Ann Sirot ), sans oublier le « Magritte d’Honneur », attribué à Sandrine Bonnaire.
Emilie Dequenne, dans « Chez Nous » (Lucas Belvaux), « Magritte de la meilleure Actrice », en 2018
Abel et Gordon, Réalisateurs & Acteurs de « Paris Pieds nus » (« meilleur Montage » 2018, à S. Deegen)
A noter que le film « Insyriated » (Philippe Van Leeuw ), 6 fois primé aux « Magritte du Cinéma », en 2018, avait déjà remporté, en 2017, 2 Prix à la « Berlinale » et 3 « Valois » au « Festival de Film francophone d’Angoulème », avant d’être le lauréat, en 2018, du« Prix Lumières du meilleur Film francophone », en 2018.
« Girl » (Lukas Dhont), « Prix Fipresci du meilleur premier Film européen », à Séville,en 2018
Et tenant à souligner la bonne santé du Cinéma belge, notons que le long-métrage « Girl » (Luka Dhont/Bel.-P.B./ 2018/100′), a remporté, en 2018, la « Caméra d’Or » et 3 autres Prix au « Festival de Cannes », avant de recevoir, à Séville, lors des 31èmes « European Film Awards« , le « Prix Fipresci du meilleur premier Film européen ».
- La descente des marches des « Magritte du Cinéma », en 2018 (c) « RTBF »
Puisse 2019 nous offrir de nombreux films belges de haute qualité, dans l’espoir pour leurs réalisateurs, producteurs et acteurs, de pouvoir être retenus par l’ « Académie André Delvaux » pour les 10èmes « Magritte du Cinéma », en 2020.
D’ici là, rendez-vous ce samedi 02 février, en n’oubliant pas les 21 autres Prix à décerner, afin de voir quel film succédera aux 8 premiers lauréats du « Magritte du meilleur Film », à savoir : « Insyriated » (Philippe Van Leeuw /2018 ), « Les Premiers les Derniers » (Bouli Lanners /2017 ), « Le tout nouveau Testament » (Jaco Van Dormael /2016 ) « Deux Jours, une Nuit » (Jean-Pierre & Luc Dardenne /2015 ), « Ernest et Célestine » (Stéphane Aubier, Vincent Patar & Benjamin Renne /2014 ), « A perdre la Raison » (Joachim Lafosse /2013 ), « Les Géants » (Bouli Lanners /2012 ), « Mr. Nobody » (Jaco Van Dormael /2011).
Yves Calbert.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.