Cinéma : Evénements des « Grignoux », à Liège et à Namur

Ce lundi 10 décembre, à 20h, au « Caméo », à Namur, et ce mardi 11, à 20h, au « Churchill », à Liège, projection unique du documentaire « Des Cowboys et des Indiens, le Cinéma de Patar et Aubier » (Fabrice du Welz/Bel./ 2018/105′), présenté en collaboration avec « Panique » et la « Cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles », qui, en 2010, mis en chantier la collection « Cinéastes d’Aujourd’hui », visant à faire découvrir les cinéastes belges francophones. Tant à Namur qu’à Liège, la projection sera suivie d’une rencontre avec l’équipe du film.
« Cowboy » et « Indien », de « Panique au Village » (Stéphane Aubier & Vincent Patar)
Au travers d’anecdotes, Fabrice du Welz – lauréat, en 2015, de l’ « Ensor de la meilleure Co-Production », pour « Alleluia » (Bel.-Fra./2014/ 95′) -, signe, ici, un portait intimiste du tandem Stéphane Aubier et Vincent Patar, et retraçant l’histoire de leur cinéma, de « Panique au Village » (Bel.-Lux.-Fra./2009/76’/avec les voix de S. Aubier, B. Lanners, V. Patar & B. Poelvoorde) récompensé, en 2011, des « Magritte des meilleurs Décors », pourE. Blesin & M. Nis, et « du meilleur Son », pour B. Biral, V. Leroy, J. Paschal & F. Pie, ainsi que du « Valois de la Mise en Scène » (au« Festival du Film francophone », à Angoulème), à « Ernest et Célestine » (réalisé avec Benjamin Renner/Bel.-Fra.-Lux./2012/ 80’/Lambert Wilson prêtant sa voix à Ernest, l’Ours), qui connut un immense succès, remportant, en 2014, les« Magritte du meilleur Film », « de la meilleure Réalisation » et « du meilleur Son », pour E. de Boissieu, F. Demolder, F. Piscopo et L. Thomas, ainsi qu’en 2013, le« César du meilleur Film d’Animation » et divers Prix en Allemagne, aux Etats-Unis, en Inde, aux Emirats Arabes Unis & en Suisse.
» ‘Des Cowboys et des Indiens, le Cinéma de Patar et Aubier »‘ raconte Stéphane et Vincent, mais aussi le collectif qui gravite autour du duo et qui a créé une marque de fabrique et un humour singulier. Accompagnés de comparses aussi fous qu’eux, tels que Rémy Belvaux, Manu Demeulemeester ou Bernard Plouvier, le combo place déjà à La Cambre les jalons de ce qui fera plus tard leur renommée. Touche-à-tout, ils passeront au cours des années du dessin au comic book et, évidemment, à l’animation de petits personnages… » (« Les Grignoux » )
Ce documentaire sera complété par un programme de courts-métrages inédits en salle (durée totale du programme : 108’19 ») :
• Deux épisodes de« Panique au Village » : « Le Voleur de Cirque » (1993/6’07’’/« Prix José Abel du meilleur Film européen » au « Festival Cinnanima », en 1993, à Espinho, au Portugal ) et « Le Voleur de Carte » (5′) ;
• Trois épisodes de « Pic Pic André » : « Pic Pic André the first « (1995/7’06 »/primé à « Média 10/10 », à Namur), « Pic Pic André the second » (1997/10’46 »/primé à « Anima », à Ixelles) et« Pic Pic André 4 » (11’56’’).
Egalement à Liège, mais au « Churchill », ce lundi 10, à 20h, « Les Tontons Flingueurs » (Georges Lautner/Fra./ 1963/105’/dialogues de Michel Audiard/avec Francis Blanche, Bernard Blier, Jean Lefebvre, Claude Rich & Lino Ventura), la projection étant précédée d’une présentation par Dick Tomasovic, du « Service Arts du Spectacle » de l’« Université de Liège ».
Synopsis : « Propriétaire d’une petite usine de tracteurs, Fernand Naudin mène une vie tranquille et sans histoire quand un télégramme l’appelle à Paris. Il arrive à temps pour recueillir le dernier soupir d’un ami de jeunesse, Louis dit « le Mexicain », qui lui confie ses affaires louches en même temps que la garde de sa fille Patricia. Et les ennuis commencent… »
« Les Tontons Flingueurs » (Georges Lautner/Dialogues de Michel Audiard )
« Presque quarante-cinq ans après leur sortie en salles, ‘Les Tontons Flingueurs’ n’ont rien perdu de leur saveur cocasse » (« Les Grignoux » ).!

« Mémoires du sous-Développement » (Tomás Gutiérrez Alea)
« Les procédés d’un cinéma quasi expérimental constituent l’élément le plus remarquable de cet essai cinématographique dont le flux inconstant, la non-linéarité et la conscience de sa puissance réflexive font penser aux meilleures réalisations de la Nouvelle Vague… L’un des films les plus novateurs des années 1960 » (« Les Grignoux » ).
« Issu d’une famille privilégiée, ayant étudié lui-même à l’étranger, Tomás Gutiérrez Alea compose, dans ‘Mémoires du sous-développement’ , un personnage auquel il aurait pu ressembler. À travers Sergio, explicite alter ego du réalisateur, l’on assiste à la décomposition personnelle et morale d’un individu qui décide de vivre à contre-courant. Un ‘monsieur’ qui reste dans l’ ‘île du peuple’, sans autre occupation que d’analyser ce qui l’entoure » (« Allociné » ).
Site web : http://www.grignoux.be.
Yves Calbert.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.