Brel au « Caméo » et ailleurs, et autres événements des « Grignoux »

Le tapis rouge du « FIFF » s’étant retiré pour 51 semaines, 40 ans après son décès (°Bobigny/09 octobre 1978), victime d’une ambolie pulmonaire, à 49 ans, Jacques Brel (°Scharbeek/08 avril 1929) est de retour au « Caméo », à Namur, pour deux importantes soirées d’hommage, organisées en partenariat avec le « Service Cinéma » de la Province de Namur, ce mercredi 10 octobre, à 20h, et ce lundi 15, à 18h.
Cinéma oblige, ce mercredi 10 octobre, à 20h, nous pourrons découvrir ou revoir son premier film, en qualité de réalisateur, « Franz » (Bel.-Fra./1971/90’/avec « Barbara « , Danièle Evenou et Jacques Brel ).
Synopdis : « Dans une pension pour fonctionnaires située sur la côte belge, six résidents masculins se remettent d’une opération chirurgicale ou d’une maladie… Leur vie va changer radicalement quand deux femmes fonctionnaires, Catherine et Léonie, y arrivent à leur tour… »« Franz » (Jacques Brel)
Projeté au « Festival de Cannes », ce long-métrage de Jacques Brel fut tourné, de juin à août 1971, sur la Côte belge, dans son « Plat Pays qui est le (sien, ndlr) mien »(www.youtube.com/watch?v=YVsyXS1BiAQ), à Blankenberge, La Panne et Wenduine.

Extrait de cet entretien :
*J.B. : Ce qu’il y a de difficile, pour un homme qui habiterait Vilvoorde et qui voudrait aller à Hong Kong, ça n’est pas d’aller à Hong Kong, c’est de quitter Vilvoorde
*H.L. : Tu bois, tu fumes ?
*J.B. : Oui, mais moins qu’avant, je bois beaucoup moins qu’avant. Je fume beaucoup et je travaille beaucoup.
*H.L. : Tout ça c’est pas très bon pour la santé ?
*J.B. : Mais vivre, c’est très mauvais pour la santé. Il n’y a rien qui use plus un homme que vivre. Alors autant vivre en ayant des sensations que vivre sans avoir de sensations.



- « Les Risques du Métier » (André Cayatte/Fra./1967/105’/avec Emmanuelle Riva)
- « La Bande à Bonnot » (Philippe Fourastié/Fra./1968/110’/avec Annie Girardot & Bruno Cremer)
- « Mon Oncle Benjamin » (Édouard Molinaro/Fra./1969/90’/avec Claude Jade)
- « Mont-Dragon » (Jean Valère/Fra./1970/90′)
- « Les Assassins de l’Ordre » (Marcel Carné/Fra.-Ita./1971/107′)
- « L’aventure c’est l’Aventure« (Claude Lelouch/Fra.-Ita./1972/118’/avec L. Ventura, J. Hallyday, A. Maccione & Y. Robert)
- « Le Bar de la Fourche » (Alain Levent/Fra./1972/90′)
- « L’Emmerdeur » (Édouard Molinaro/Fra.-Ita./1973/avec C. Cellier, E. Molinaro & L. Ventura)
« L’Emmerdeur » (Édouard Molinaro)
En outre, il fut l’acteur principal d’un court-métrage, « La Grande Peur de Monsieur Clément« (1956) et fit une apparition pour chanter « Ne Me Quitte Pas » (www.youtube.com/watch?v=n0ehZeWGXW0), dans le long-métrage « Jacques Brel is alive and well and living in Paris »(« Jacques Brel est vivant, se porte bien et vit à Paris »/Fra.-Can.-USA/1975/98′), où 25 de ses autres titres sont interprêtés, en anglais, par des chanteurs anglophiles, dont Mort Schuman (Mortimer Schuman/1938-1991).
« Mon Oncle Benjamin » (Édouard Molinaro)
D’ici le 02 mars 2019, plusieurs théâtres nous proposent de ré-entendre Jacques Brel, chanté par des divers artistes. Ainsi, au café-théâtre « Le Jardin de ma Soeur », à Bruxelles, du 01 au 03 novembre, à 21h : « Brel-Vissotsky », ainsi que du 28 février au 02 mars 2019, à 21h: « L’Héritage et la Descendance », avec le neveu du « Grand Jacques », Bruno Brel, interprétant ses propres chansons et celles de son oncle. Du 06 au 23 décembre, à 17h ou 20h15, au théâtre « Le Fou Rire », à Anderlecht : « C’était au Temps »., avec plusieurs comédiens et musiciens interprétant de nombreuses chansons de Brel, « L’Homme de la Mancha », une production du « KVS », avec Filip Jordens et l’Ensemble de Musique de Chambre de La Monnaie, du 18 au 22 décembre, au« Théâtre de Liège ».
A visiter, face à une statue du « Grand Jacques », sur la Place de la Vieille Halle aux Blés, la « Fondation Jacques Brel » nous invite, au sein de son « Espace Découverte », à nous immerger dans l’univers des chansons et des interprétations de Jacques Brel, au travers d’une exposition permanente intitulée « A Propos de Brel Chanteur ».
« Les Risques du Métier » (André Cayatte)
…Et si nous restons chez nous, ce mardi 09 octobre, en télévision, sur « La Trois » de la « RTBF », à 21h50, ne manquons pas la diffusion des débuts de la carrière de Jacques Brel au Cinéma, avec « Les Risques du Métier » (André Cayatte/Fra./1967/ 105′), un film suivi, à 23h20, par un documentaire d’ « Archives Magazine », « Jacques Brel, une Scène de Vie ».
Par contre, ce même mardi 09, à 12h et 20h, le « Caméo », nous propose, dans le cadre des « Classiques du Mardi » du « Service Cinéma » de la Province de Namur, de (re)voir « Django » (Sergio Corbucci/Ita.-Esp./1966/ 91′).
« Django » (Sergio Corbucci)
Synopsis : « Un justicier du nom de Django traîne derrière lui un cercueil lorsqu’il vient en aide à une prostituée agressée par cinq hommes armés. Tous deux se rendent dans une ville où s’opposent des Mexicains révolutionnaires et des Américains racistes… »
« Sombre et outrancier, ‘Django’ se pose comme un des westerns spaghetti les plus violents de la deuxième moitié des années 60. En réalisant cette œuvre empreinte de cruauté aux accents fantastiques, Sergio Corbucci signe un film excentrique d’une grande modernité qui inspirera toute une génération de réalisateurs italiens comme Damiano Damiani, Giulio Questi ou Enzo G. Castellari » (Gilles Da Costa/« Daily Mars » ).
« En 1966, dans la foulée des films de Sergio Leone, … Sergio Corbucci innove en donnant à son western une tonalité macabre, à la lisière du fantastique… Un classique de série B boueux, saignant, baroque, à l’image d’un héros excessif et jubilatoire » (« Les Grignoux » ).
Au « Sauvenière », à Liège, ce mercredi 10, à 20h,dans le cadre de la campagne « Stop aux abus de Droits humains par les Entreprises », projection unique de « Ademloos – Le Souffle volé » (Daniel Lambo/Bel./ documentaire/2018/79′).
« Ademloos – Le Souffle volé » (Daniel Lambo)
Synopsis : « L’entreprise ‘Etex-Eternit’, installée dans le Brabant Flamand, à Kapelle-op-den-Bos, serait à l’origine de nombreux cas de maladies mortelles déclarés dans la région, dus à l’utilisation de l’amiante dans les matériaux produits par l’usine. Le père du réalisateur, syndicaliste au sein de l’entreprise, en serait d’ailleurs l’une des victimes… »
« Un documentaire qui brise les tabous autour des maladies mortelles provoquées par l’amiante, substance nocive que l’on retrouve dans les matériaux de certaines entreprises, que ce soit en Belgique, dans les années ’70-’80, ou, actuellement, dans les pays où elle est encore, malheureusement, autorisée » (« Les Grignoux » ).
« L’objectif de Daniel Lambo et d’un avocat indien (‘Etex-Eternit’ étant en train de développer une succursale en Inde sous l’appellation « Everest ») est ambitieux : faire interdire l’amiante, purement et simplement, et mettre les entreprises face à leurs responsabilités. Mais dans un monde où dominent les lois du marché, est-il encore possible de faire valoir les droits humains sur la maximisation du profit ? Leur combat est complexe…, car, même si l’Union Européenne interdit, aujourd’hui, l’utilisation de l’amiante, en dehors de celle-ci, aucune interdiction n’a été prononcée, et les multinationales y voient un marché florissant« (« Les Grignoux » ).
Pour plus d’informations, consulltez http://www.grignoux.be.
Yves Calbert.
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