Palmarès des 12è « Magritte du Cinéma »

© « Académie André Delvaux » © Oeuvre : Laurent Durieux

Comme meilleur réalisateur et meilleur acteur, Bouli LannersMoresnet-Chapelle/1965) est le principal lauréat de la 12è édition des « Magritte du Cinéma », organisés ce denier samedi 04 mars, pour la première fois au « Théâtre national de la Fédération Wallonie-Bruxelles », le film ayant reçu le plus de statuettes étant « Close », de Lukas DhontGent/1991), certes un film flamand, mais avec nombre de francophones, au sein de l’équipe du film.

La joie de l’équipe de « Close », film lauréat de 7 « Magritte du Cinéma » © Photo : Content Curation © « Info Lux »

Soulignons que c’est la troisième fois que Bouli Lanners remporte les « Magritte du meilleur Film » et le « Magritte de la meilleure Réalisation », après, en 2012, « Les Géants » (Bel./2011/85′) et, en 2017, « Les Premiers, les Derniers » (Bel./2016/98′), lui qui fut fait « Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres », en 2010, et « Officier du Mérite wallon », en 2016. Comme réalisateur, il fut, aussi, le lauréat, en 2008, du « Prix André Cavens du meilleur Film belge » (octroyé par l’ « Union de la Critique de Cinéma » {« UCC »}), ainsi que du « Prix FIPRESCI de la Critique internationale », au « Festival de Cannes », pour « Eldorado » (Bel.-Fra./2008/85′), Comme acteur, il avait déjà remporté deux « Magritte du Cinéma », pour, en 2020, « C’est ça l’Amour » (Claire Berger/Fra./2018/98′), comme « meilleur Acteur », et pour, en 2013, « De Rouille et d’Os » (Jacques Audiard/Bel.-Fra./2012/122′), comme « meilleur Acteur dans un second Rôle ».

Luka Dhont, excusé à Bruxelles, avec Eden Dambrine, à Cannes © Clemens Bilan/ »Keystone »

Si « Close » était le second long métrage de Lukas Dhont, pour son premier long, « Girl » (Bel.-P.B./2018/105′), il obtint, notamment, en 2018, 4 Prix au « Festival de Cannes » (« Caméra d’Or », « Prix FIPRESCI de la Presse internationale », « Queer Palm » & « Prix d’Interprétation » {Victor Polster} de la section « Un certain Regard »), le « Prix du meilleur premier Film », au « London Film Festival », & le « Prix du Public du meilleur Film européen », au « Festival internacional de Cine de San Sebastián« , ainsi qu’en 2019, 4 « Magritte du Cinéma » (« meilleur Film flamand », « meilleur Scénario original ou Adaptation » {avec Angelo Tijssens}, « meilleur Acteur » {Victor Polster} & « meilleur Acteur dans un second Rôle » {Arieh Worthalter}), le « Prix Lumière du meilleur Film fancophone », à Paris, sans oublier 8 « Ensor », au « Film Festival Oostende ».

N’ayant pu être présent à Bruxelles, retenu à Los Angeles, dans le cadre de la course aux « Oscars », notons sa déclaration, au « Festival de Cannes », alors que la guerre se poursuit en Ukraine : « J’avais envie de donner au monde d’autres images la que celles d’hommes qui combattent ».

A noter que « Close » ne pouvait être nommé ni pour le « Magritte du meilleur Film », ni pour celui de la « meilleure Réalisation », vu qu’il ne s’agit pas d’un film de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Yolande Moreau, lauréate d’un « Magritte »/2013 © Photo : Laurie Dieffembacq/ »Belga »

Parmi les remettants, soulignons, pour l’octroi du « Magritte d’Honneur », à Agnès Jaoui, particulièrement émue, la présence de son amie, l’actrice et réalisatrice belge Yolande Moreau, elle-même lauréate, en 2013, du « Magritte de la meilleure Actrice dans un second Rôle », pour « Camile redouble » (Noémie Lvovsky/Fra./ 2012/115′), mais également, trois « César« , en 2005, ceux de « meilleur premier Film » et de « meilleure Actrice », pour « Quand la Mer monte … » (Gilles Porte & Yolande Moreau/Bel.-Fra./2004/90’/long-métrage pour lequel elle reçut, en 2004, le « Bayard d’0r de la meilleure Comédienne », au « FIFF » {« Festival International du Film francophone »}, à Namur), ainsi qu’en 2009, de la « meilleure Actrice », pour « Séraphine » (Martin Provost/Bel.-Fra./ 2008/125’/film primé, en 2009, tant aux « Lumières du Cinéma », à Paris, qu’aux Etats-Unis).

Le Magritte de la meilleure actrice est attribué à Lubna Azabal pour "Tueurs"

Lubna Azabal et son 3è « Magritte de la meilleure Actrice »/2019, pour « Tueurs » © « RTBF »

Quant à la Présidente de cette 12è édition des « Magritte du Cinéma », Lubna Azabal, lauréate de trois « Magritte de la meilleure Actrice » (en 2012, pour « Incendies » {Denis Villeneuve/Canada/2010/131′}, en 2015, pour « La Marche » {Nabil Ben Yadir/Bel.-Fra./2013/ 120} et en 2019, pour « Tueurs » {Jean-François Hensgens & François Troukens/ Bel.-Fra./2017/86′}), ce fut à son tour de remettre, à Bouli Lanners, un « Magritte », celui du « meilleur film ».

Patrick Ridremont, maître de cérémonie des Magritte 2023

Patrick Ridremont © E. Laurent/ »RTBF »

Son film « Dead Man talking » (Bel.-Fra.-Lux./2012/101′) ayant remporté, en 2012, trois « Prix du Public », à La Réunion, à Saint-Jean de Luz et au « FIFF », à Namur, ainsi qu’en 2013, le « Magritte des meilleurs Décors » (pour Alina Santos), c’est à l’acteur, animateur et réalisateur belge Patrick au Ridremont que revint l’honneur d’endosser le costume de Maître de Cérémonie, une tâche qu’il accompli avec brio, cette 12è « Cérémonie des Magritte du Cinéma », dont la nouvelle formulearticulée en deux temps, dans son ambiance cabaret, façon « Golden Globes » – recueillit un beau succès.

Palmarès des 12è « Magritte du Cinéma » :

*** MAGRITTE DU MEILLEUR FILM & MAGRITTE DE LA MEILLEURE RÉALISATION

« Nobody has to know » (Bel.-Fra.-U.K./2021/99′), de Bouli Lanners, produit par Jacques-Henri Bronckart (« Versus »)

« Nobody has to know », « meilleurs Film & Réalisation » (Bouli Lanners) © « Versus Production »

Synopsis : « Phil, Belge d’une cinquantaine d’années, vit sur l’ île de Lewis,, au nord de l’Écosse. Il travaille dans une ferme, au sein d’une austère communauté protestante. Après un AVC, il perd la mémoire. Millie, la sœur de son collègue fermier, lui annonce qu’ils étaient amants avant son accident … »

Réaction, sur la scène, de Bouli Lanners : « Je voudrais remercier l’équipe qui m’a suivi dans cette aventure un peu dingue car on était quand même au bout du monde (l’île écossaise de Lewis, ndlr). Cela n’a pas été facile. On avait des conditions de travail qui étaient très dures. Merci de m’avoir suivi car c’était pour moi une aventure humaine exceptionnelle. Je tiens à remercier les habitants de l’île qui nous ont accueilli pendant le tournage, mais aussi tous les mois durant lesquels j’ai vécu là-bas, en amont. Ce sont des gens exceptionnels. L’île de Lewis, c’est le seul endroit où je pourrais vivre, à part Liège. Donc Dieu sait si j’y suis attaché ».

« Et puis je voulais raconter une histoire d’amour et, cette histoire, elle m’a été possible, car je vis une histoire d’amour formidable depuis 25 ans. Donc Elise, mon amour, merci pour tout », a conclu le réalisateur, s’adressant à son épouse Elise Ancion, costumière, metteuse en scène et scénariste belge reconnue.

*** MAGRITTE DU MEILLEUR PREMIER FILM

« Rien à foutre » (Bel.-Fra./2021/118′), de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre, produit par Benoit Roland (« Wrong Men Productions »), film lauréat, en 2021, du  » Prix à la Diffusion de la Fondation Gan », de la « Semaine de la Critique », au « Festival de Cannes ».

« Rien à foutre » ( Julie Lecoustre et Emmanuel Marre) © « Wrong Men Productions »

Synopsis : « Après la mort de sa mère dans un accident de voiture, Cassandre tourne le dos à son passé : elle laisse son père et sa sœur à Huy et devient hôtesse de l’air, pour une compagnie ‘low cost’. Incapable de se projeter dans le futur, elle vit au jour le jour entre son travail, la vie commune avec le personnel en escale, les nuits en boîte, les rencontres de passage à travers les réseaux sociaux … »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR FILM FLAMAND, pour Lukas Dhont, & MAGRITTE DU MEILLEUR SCÉNARIO ORIGINAL OU ADAPTATION, pour Lukas Dhont & Angelo Tijssens

« Close » (Bel.-Fra.-P.B./2022/105′), de Lukas Dhont, produit par Dirk Impens (« Menuet ») & Michiel Dhont, coproduit par Jacques-Henri Bronckart (« Versus »), film lauréat, en 2022, du « Grand Prix » du « Festival de Cannes » & du « César du meilleur Film étranger », nommé pour l’ « Oscar du meilleur Film international ».

« Close » (Lukas Dhont) « meilleur Film flamand » © « Versus Production »

Synopsis : « Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu’à ce qu’un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre … »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR FILM ETRANGER EN COPRODUCTION

« La Nuit du 12 » (Bel.-Fra./2022/114′), de Dominik Moll, coproduit par Jacques-Henri Bronckart et Gwennaëlle Libert (« Versus »), film lauréat, en 2022, de 7 « César » (Film, Réalisation, Adaptation, Acteur dans un second Rôle (Bouli Lanners), Espoir masculin (Bastien Bouillon), Son (François MauretOlivier Mortier & Luc Thomas), ainsi que le « César des Lycéens ».

« La Nuit du 12 » (Dominik Moll), avec Bouli Lanners © « Versus Production »

Synopsis : « Yohan, policier de la PJ de Grenoble, est obsédé par l’assassinat de Clara Royer, une jeune femme de 21 ans, brûlée vive une nuit alors qu’elle revenait d’une fête entre amies … »

*** MAGRITTE DE LA MEILLEURE ACTRICE

Virginie Efira, lauréate, en 2022, du « César de la meilleure Actrice », pour « Revoir Paris » (Fra./2022/105′), d’Alice Winocour

Virginie Efira (excusée à Bruxelles) et son « César de la meilleure Actrice » © « AFP »


*** MAGRITTE DU MEILLEUR ACTEUR

Bouli Lanners, lauréat en 2022, du « César du meilleur Acteur dans un second Rôle », pour « La Nuit du 12 » (Bel.-Fra./2022/114′), de Dominik Moll,

Sacre de Bouli Lanners qui décroche le Magritte de la meilleure réalisation, du meilleur film et du meilleur acteur.

Bouli Lanners et ses « Magritte du Cinéma » © « Le Soir »


*** MAGRITTE DE LA MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE

Emilie Dequenne, pour « Close » (Bel.-Fra.-P.B./2022/105′), de Lukas Dhont, film lauréat de 7 « Magritte du Cinéma »

Emilie Dequenne, « meilleure Actrice dans un second Rôle » © Ph. : Content Curation © « Info Lux »


*** MAGRITTE DU MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE

Igor Van Dessel, pour « Close » (Bel.-Fra.-P.B./2022/105′), de Lukas Dhont, film lauréat de 7 « Magritte du Cinéma »

Igor Van Dessel, « meilleur Acteur dans un second Rôle »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR ESPOIR FÉMININ

Sophie Breyer, lauréate, en 2022, du « Prix d’Interprétation » au « FIFM » (« Festival International du Film de Mons »), pour « La Ruche » (Bel.-Fra./2021/81′), de Christophe Hermans

Sophie Breyer, « meilleur Espoir féminin », dans « La Ruche » © « O Brother »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR ESPOIR MASCULIN

Eden Dambrine, pour « Close » (Bel.-Fra.-P.B./2022/105′), de Lukas Dhont, film lauréat de 7 « Magritte du Cinéma »

A gauche, Eden Dambrine, « meilleur Espoir masculin », avec Gustav de Waele

*** MAGRITTE DE LA MEILLEURE IMAGE

Frank van den Eeden, pour « Close » (Bel.-Fra.-P.B./2022/105′), de Lukas Dhont, film lauréat de 7 « Magritte du Cinéma »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR SON

François Aubinet, Mathieu Cox, Pierre Mertens, Philippe Van Leer & David Vranken, pour « Animals » (Bel./2022/ 92′) de Nabil Ben Yadir

« Animals » (Nabil Ben Yadir), « meilleur Son » © « 1080 Production »

*** MAGRITTE DES MEILLEURS DÉCORS

Eve Martin, pour « Close » (Bel.-Fra.-P.B./2022/105′), de Lukas Dhont, film lauréat de 7 « Magritte du Cinéma »

*** MAGRITTE DES MEILLEURS COSTUMES

Prunelle Rulens, pour « Rien à foutre »

*** MAGRITTE DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE

Hannes De Maeyer, « Oum » & Aboubakr Bensaihi, pour « Rebel » (Bel.-Lux.-Fra./2022/135′), d’Adil El Arbi & Billal Fallah

Rebel

« Rebel » (Adil El Arbi & Billal Fallah), « meilleure Musique originale » © « Caviar Films »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR MONTAGE

Nicolas Rumpl, pour « Close » (Bel.-Fra.-P.B./2022/105′), de Lukas Dhont, film lauréat de 7 « Magritte du Cinéma »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR DOCUMENTAIRE

« Soy libre » (Bel.-Fra./2021/78′), de Laure Portier, produit par Anne-Laure Guégan & Géraldine Sprimont (« Need »)

« Soy Libre » (Laure Portier), « meilleur Documentaire » © « Need Productions »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR COURT MÉTRAGE DOCUMENTAIRE

« Arbres » (Bel./2022/21′), de Jean-Benoît Ugeux, produit par Julie Frères (« Dérives ») & Jacqueline Siret (« Apoptose »), film lauréat, en 2022, du « Bayard du meilleur Court Métrage », au « FIIF » (« Festival International du Film Francophone », à Namur

« Arbres » (Jean-Benoît Ugeux), « meilleur Court Métrage Documentaire » © « Dérives Production » & « Apoptose Production »

Synopsis : « Un beau jour, l’arbre est considéré comme mature. En tout cas, il est exploitable pour l’industrie. Alors on le marque et puis on le coupe. À la tronçonneuse ou l’abatteuse, c’est selon. Et puis il devient de la biomasse, des palettes, des panneaux, des pellets, des cagettes, de la pâte papier pour imprimer des promotions … »

*** MAGRITTE DU MEILLEUR COURT MÉTRAGE DE FICTION

« Ma Gueule » (Fra./2021/21’38),  de Grégory Carnoli & Thibaut Wohlfahrt, produit par Laurence Dehaerinck & Benjamin Viré (« Big Trouble in little Belgium »), film lauréat, en 2022, de 3 Prix (Acteur, Public National & « Arte ») au « BSFF » (« Brussels Short Film Festival »), à Bruxelles

« Ma Gueule » (Grégory Carnoli & Thibaut Wohlfahrt), « meilleur Court Métrage de Fiction » © « Big Trouble in little Belgium Production »

Synopsis : « Stéphane, revient dans sa ville natale pour voir un match de foot avec ses amis d’enfance. A la fin du match, ceux-ci parviennent à persuader Stéphane de les suivre pour une virée dans une boîte de nuit flamande. Mais Stéphane se voit refuser l’entrée … »

Ce film sera projeté au « Cinéma Galeries », à l’occasion de la Soirée d’Ouverture de la « Fête du Court Métrage », le mardi 14 mars, à 20h. 

*** MAGRITTE DU MEILLEUR COURT MÉTRAGE D’ANIMATION

« Câline » (Bel.-Fra./2022/15’25), de Margot Reumont, produit par Delphine Cousin, Justine Paulus & Delphine Renard (« Zorobabel »), film lauréat, en 2022, du « Grand Prix du meilleur Court Métrage de la Fédération Wallonie-Bruxelles », à « Anima, Festival International du Film d’Animation de Bruxelles », à Ixelles

« Câline » (Margot Reumont) © « Zorobabel »

Synopsis : « À la demande de son père, Coline retourne dans sa chambre d’enfant pour faire le tri dans ses affaires. Les différents objets qu’elle y trouve la plongent dans les souvenirs de son enfance. Parmi eux se détachent ceux qui l’ont marquée jusqu’à aujourd’hui … »

*** MAGRITTE D’HONNEUR

L’actrice, chanteuse, scénariste, réalisatrice et scénariste française Agnès Jaoui, lauréate de 6 « César » (entre 1994 & 2001), de 4 « Prix Lumière » (1 en 1997 & 3 en 2001), d’un Prix au « Festival de Cannes » (« du Scénario », en 2004), du « Prix di Donatello du meilleur Film étranger » (2001) ; en chansons, d’une « Victoire de la Musique » (« Album de Musiques du Monde », 2007) & ; en théâtre, du « Molière de l’Auteur » (1992)

Agnès Jaoui, « Magritte d’Honneur » © Photo : Content Curation © « Info Lux »

© « Académie André Delvaux »

Rendez-vous le samedi 02 mars 2024, pour la 13è édition des « Magritte du Cinéma » !

Yves Calbert.

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