Cinéma aux « Grignoux », à Liège et à Namur, ainsi qu’au « Palace », à Bruxelles

Le « Palace », à Bruxelles, en duplex avec Toronto, ce samedi 18 juillet © salles-cinema.com
Ce samedi 18 juillet, à 19h45, au « Palace », à Bruxelles, au « Caméo », à Namur, et au« Sauvenière », à Liège, nous vivrons un événement cinématographique particulier, puisqu’une « masterclass » sera donnée – en anglais, sans traduction, en duplex, entre Bruxelles (avec retransmission à Liège et à Namur) et Toronto – par le réalisateur canadien David Cronenberg, cette rencontre exceptionnelle étant animée par le cinéaste bruxellois Fabrice Du Welz, à l’occasion de la projection, en avant première de la copie remasterisée 4K, du film « Crash » (David Cronenberg/Canada/1996/100’/avec Holly Hunter).
Synopsis : « James et Catherine Ballard, un couple dont la vie sexuelle s’essouffle quelque peu, va trouver un chemin nouveau et tortueux pour exprimer son amour grâce aux accidents de voiture. A la suite d’une violente collision, ils vont en effet se lier avec des adeptes des accidents… »

« Crash » (David Cronenberg)
Critiques de la Presse :
– par
Partagé entre sa répulsion face à une souffrance qu’il pourrait éprouver dans son propre corps et son attirance pour des personnages violents et romantiques décidés à accomplir jusqu’au bout leur destin, le spectateur ne saura rester indifférent. »– par Gérard Lefort, pour « Libération » : « C’est cet amour de l’entre-deux, ce flirt entre chien et loup qui font de Crash un film en transes, et pas seulement sexuelles. »
– par la rédaction du « Journal des Grignoux » : « Cronenberg réussit une œuvre audacieuse et sulfureuse, aussi clinique que sensuelle, sur les liens entre l’érotisme et la technologie, le sexe et la mort. »




Synopsis : « Les Thévenot viennent dîner chez les Sénéchal. Surprise : le repas était prévu pour le lendemain. Thévenot invite tout le monde dans une auberge transformée en salle mortuaire. Nouvelle réception, le samedi, mais cette fois les Sénéchal sont occupés… »
« Pinocchio » (Matteo Garrone) © « Archimede Films »
Synopsis: « Geppetto, un pauvre menuisier, fabrique dans un morceau de bois un pantin qu’il prénomme Pinocchio. Le pantin va miraculeusement prendre vie et traverser de nombreuses aventures… »
Critiques de la presse :
– par Frank Rousseau, pour la « DH » : « La force de cette mouture (de « Pinnocchio ») c’est qu’elle est constituée d’images de synthèse parfaitement dosées. Autrement dit, elle ne tue pas la magie de l’histoire. »
– par Laurent Djian, pour « Télé 7 Jours » : « Une adaptation fidèle du conte de Carlo Collodi. Encore une ? Oui, mais, jusqu’à présent, aucune n’avait aussi bien traduit sa sombre étrangeté. »
– par la rédaction du « Journal des Grignoux » : « Sans abuser des effets spéciaux et des morceaux de bravoure, la version de Garrone est un beau spectacle soigné et magnifié par le travail du chef-opérateur Nicolai Brüel et du compositeur Dario Marianelli. »
« Pinocchio » (Matteo Garrone) © « Archimede Films »

« Pinocchio » (Matteo Garrone) © « Archimede Films »
Quant à l’interprête de« Gepetto », Roberto Benigni – que sa maman surnommait« Pinocchietto » – pour son film « La Vie est belle » (Ita./1998/ 117′), dont il est le réalisateur et l’acteur principal, il remporta, en 1998, le« Grand-Prix du Jury » du « Festival de Cannes », et dix « David di Donatello » ; en 1999, trois « Oscars », dont celui « du meilleur Acteur », le « César du meilleur Film étranger », le « BAFTA du meilleur Acteur », aux « Lumières de la Presse internationale », le « Prix du meilleur Film étranger », le « Goya du meilleur Film européen », ainsi que les« Prix du Public » aux Festivals de Montréal, Toronto et Vancouver.
« Pinocchio » bénéficie, aussi, de la présence de Mark Coulier, lauréat de deux « Oscars des meilleurs Maquillages », en 2012, pour « La Dame de Fer » (Phyllida Lloyd/UK-Fra./2012/104’/avec Meryl Streep, « Oscar », « Golden Globe » et« BAFTA de la meilleure Actrice » ) et pour « The Grand Budapest Hotel » (Wes Anderson/USA-All./2014/100’/film lauréat, en 2014, de l’ « Ours d’Argent » de la « Berlinale » ; en 2015, de trois autres « Oscars », du « Golden Globe de la meilleure Comédie ou Comédie musicale » et de cinq « BAFTA »).
A découvrir également, le film qui devait clôturer la 14è édition du « Festival Imagésanté », annulé en raison du virus, qui sera à l’affiche du mercredi 15 au mardi 21, au « Caméo », à Namur, et au « Churchill », à Liège : « La Forêt de mon Père » (Vero Cratzborn/Bel.-Fra.-Sui./2019/90’/avec Ludivine Sagnier & Léonie Souchaud), un film étant produit avec le soutien du « Centre du Cinéma » de la « Fédération Wallonie Bruxelles » et de« Wallimage », la réalisatrice étant wallonne, cette dernière tenant à souligner, à l’occasion de la réalisation de son 1er long-métrage, que son équipe était essentiellement féminine, notamment à des postes peu habituels, comme, par exemple, celui d’une cheffe électricienne…
Synopsis: « Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque, dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père… »

Egalement au programme des « Grignoux », du mercredi 15 au mardi 21, au « Caméo », à Namur, au « Sauvenière »et au « Parc » (jusqu’au lundi 20, dans cette salle), à Liège, également à l’affiche du « Palace », à Bruxelles, « La bonne Epouse » (Martin Provost/Fra./2019/105’/ avec Juliette Binoche, Noémie Lvovsky et Yolande Moreau).
Synopsis : « Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?… »
« La bonne Epouse » (M. Provost) : J. Binoche, Y. Moreau & N. Lvovsky © « Les Films du Kiosque »
Critiques de la presse:
– par
Cette comédie remonte le moral tout en défendant la cause des femmes… »– par
Entre légèreté et gravité, le réalisateur aborde frontalement des sujets comme l’identité ou la sexualité, avec un petit vent de folie cathartique… »– par Marie Sauvion, pour « Télérama » : « Actrices étincelantes, réalisation intelligente : une réussite… »
– par
« De situations cocasses en dialogues pétillants, La bonne épouse suit son cheminement de comédie mutine et gentiment désuète, que l’évocation des célébrités du moment (d’Adamo à Anne-Marie Peysson, en passant par Joe Dassin, Ménie Grégoire ou Guy Lux) enrichit d’une tendre nostalgie… »– par la rédaction, pour « Cnews » : « Après ‘Séraphine’ et ‘Violette’, Martin Provost se veut le porte-drapeau de la condition féminine avec cette comédie fantasque, colorée et chorégraphiée qui tord le cou aux préjugés… »
– par Nicolas Bruyelle , pour « Le Journal des Grignoux » : « Ici, la révolution féminine se construit sur des bases comiques, ce qui n’est pas la moindre des qualités de ce film résolument euphorique… Une comédie politique iconoclaste pleine de maîtrise, aussi farceuse que terrifiante… »
Pour son rôle dans « Camille redouble » (Noémie Lvovsky/Fra./2012/115’/film nommé à 13 reprises aux « César »), elle obtint, en 2013 le « Magritte de la meilleure Actrice dans un Second Rôle ». Comme réalisatrice, pour son film « Henri » (Fra.-Bel./2013/107′), elle reçut le « Prix du meilleur Long-Métrage » au« Festival international de Cinéma de Vernon ».
Les Prix remportés par Juliette Binochesont nombreux, à savoir, pour le film « Le Patient anglais » (Anthony Minghella/UK-USA/1996/162′), elle obtint, en 1997, l’ « Oscar » et le« BAFTA de la meilleure Actrice dans un second Rôle », ainsi que l’« Ours d’Argent de la meilleure Actrice », à la« Berlinale ». Pour « Trois Couleurs : Bleu », elle reçut, en 1994, le« César de la meilleure Actrice »et, en 1994, la« Coupe Volpi de la meilleure Interprétation féminine » à la « Mostra de Venise ». Enfin, elle fut la lauréate, en 1986, du« Prix Romy Schneider », recevant, en 2010, le « Prix d’Interprétation féminine » au « Festival de Cannes ». En outre, l’astéroïde 1999, a été baptisé« Binoche ».
Noémie Lvovsky, quant à elle, obtint, pour son rôle dans « Camille redouble » (), en 2012, le « Prix de la SACD », à la « Quinzaine des Réalisateurs »du « Festival de Cannes » et le « Variety Piazza Grande Award » au « Festival du Film de Locarno », ainsi qu’en 2013, le « Prix spécial du Jury » aux « Lumières de la Presse étrangère basée à Paris ». En 2003, le« Prix Louis Delluc » lui fut attrubué pour la réalisation de son film « Les Sentiments » (Fra./2003/94′).
« Parasite » (Bong Joon-hoo), « Palme d’Or » & 4 « Oscars » © « The Jokers – Les Bookmakers »
A ne pas manquer, non plus, la vision de « Parasite » (Bong Joon-ho/Corée du Sud/2019/132’/film lauréat, en 2019, de la « Palme d’Or », au « Festival de Cannes » et, en 2020, de 4 « Oscars », 02 « BAFTA » et 1 « Golden Globe »), en version originale, sous-titrée en français, du jeudi 16 au mardi 21, au « Churchill », à Liège, et jusqu’au dimanche 19, au « Caméo », à Namur, également à l’affiche, en version noir et blanc, du « Palace », à Bruxelles.
Autre film indispensable,d’une grande profondeur, qui se doit d’être vu par tous les cinéphiles : « Un Fils » (Mehdi Barsaoui/Tunisie-Fra.-Qatar-Liban/2019/96’/film lauréat, en 2019, « Prix du Public », au« Festival International du Film Francophone » {« FIFF »}, à Namur, et de 3 Prix, au « Festival du Cinéma méditerranéen » {« Cinemamed »}, à Bruxelles, du « Prix du meilleur Film », au « Festival du Film d’Hambourg », du « Prix du meilleur jeune réalisateur », au « Festival international du film de Trondheim », de l’« Arab Cinema’s Horizons Award », au« Festival international du Film du Caire » et du « Prix du meilleur Acteur », à la « Mostra de Venise »), du jeudi 16 au Mardi 21, au « Caméo », à Namur, et au « Sauvenière », à Liège.

En concert, le duo à cordes, « Luz da Lua », ce vendredi 17, au « Sauvenière », à Liège
Côté concert, dans la cour (ou à la« Brasserie ») du« Sauvenière », à Liège, ce vendredi 17, à 21h, avec l’appui des « Affaires culturelles de la Province de Liège »et des « Tournées Art et vie » : « Luz da Lua », un duo à cordes, composé du conpositeur et contrebassiste André Klénès et du guitariste Adrien Brogna, qui nous ferons partager leurs musiques du monde, leur goût du latino-jazz et du néo-classique.
Pogramme détaillé et conditions d’accès, sur le site http://www.grignoux.be.
Yves Calbert.
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