Naissance d’un faon, petit cerf « du Père David », à Parai Daiza

A Brugelette, au sein du bien connu parc animalier « Parai Daiza », notons une nouvelle naissance, après celle d’un bébé hippopotame, en mars dernier, celle d’un faon, un bébé cerf « du Père David », une espèce déclarée éteinte dans la nature – par l’ « UICN » (« Union internationale pour la Conservation de la nature ») -, ce qui souligne, n’en déplaise à certains, l’importance, pour la préservation de la nature de l’existence d’un lieu tel que « Pairi Daiza ».

« Cette naissance est une excellente nouvelle pour la préservation de la diversité génétique de l’espèce.« , se félicitent les responsables de « Parai Daiza », désigné, en 2019, comme étant le « plus beau zoo d’Europe. »
A noter qu’il s’agit là du premier petit d’un tout jeune couple de cerfs « du Père David », accueilli à « Pairi Daiza », les parents étant tous deux âgés de 4 ans, ce qui peut laisser présager qu’ils auront d’autres petits…
Curieusement pour nous, les soigneurs n’ont pas encore révélé son sexe, préférant, actuellement, ne pas perturber cette famille de cerfs « du Père David », ce nom d’espèce animale venant d’Armand David (1826-1900), un missionnaire et naturaliste français, qui annonça, au XIXè siècle, la découverte, de ce type de cerfs, à une époque, où presque toutes les populations sauvages originaires de Chine étaient déjà éteintes, en raison de la chasse et des activités humaines ayant réduit l’habitat de l’animal.

Le Père Armand David
Si une espèce de cerfs porte son nom, il en est de même pour plus de 60 identifications scientifiques d’espèces de plantes, le zoologiste français, né à Bruges, Henri Milne Edwards (1800-1885) ayant sollicité des missionnaires pour inventorier les espèces animales et végétales de la Chine, au profit du « Musée d’Histoire naturelle », à Paris), le Père David gagna le mission de Pékin.
Notons, ce qui doit plaire à un parc animalier qui a fait une partie de sa renommée par la naissance de bébés pandas, que la renommée du Père David tient, notamment, à sa découverte du « Panda Géant », qu’un chasseur chinois avait pris pour un… ours, … qui sera décrit scientifiquement par Henri Milne Edwards, à Paris, en 1870, comme étant bien un « Panda Géant », qui vivant à 3.000 m d’altitude, était inconnu, à l’époque.
Notons que le « WWF » (« World Wildlife Fund »/« Fonds mondial pour la Nature ») fit apposer une plaque commémorative sur sa demeure natale, à Espelette, avec cette mention : « Dans cette maison est né le Père Armand David, missionnaire lazariste, explorateur de la Chine et du Tibet, botaniste, naturaliste et zoologiste. »

L’équipe de « Parai Daiza » tient à nous préciser que« Plusieurs projets de réintroduction de ces animaux ont été menés en Chine dès les années 1980, mais sans engranger les résultats escomptés jusqu’ici. A ‘Pairi Daiza’ : les trois cerfs ‘du Père David’ sont installés dans le ‘Royaume du Milieu’, le jardin chinois de ‘Pairi Daiza’. »
« Ce vaste territoire a été conçu pour répondre à leurs besoins. Il est jalonné de mares et de petites rivières peu profondes qu’ils affectionnent particulièrement. Avec leurs larges sabots écartés, adaptés à une vie semi-aquatique, ces cerfs apprécient les eaux peu profondes. Dans leur territoire, ils cohabitent en parfaite harmonie avec des grues du Japon et un petit cervidé d’Asie, le muntjac indien, des animaux qui apprécient les marais et autres zones humides. »
… Vivement la fin du confinement – mais en respect avec le temps que scientifiques et membres du Gouvernement fédéral préconiseront, pour notre sécurité à tous -, que nous puissions nous rendre à « Parai Daiza », afin de pouvoir observer ce faon, petit cerf « Père David »…
Anny Dimelow.
Photos des cerfs : (c) « Parai Daiza ».
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