Pays et compagnies annoncés à Jambes :
- France : « Le Poutou de Toulouse » :
Fondée en 1956, cette compagnie a développé des recherches sur le costume, l’habitat, les danses, les chants, les coutumes et les traditions populaires des pays de langues d’Oc, en particulier leLauragais et la Gascogne.
Les costumes des danseurs et musiciens évoquent la fin du 19e siècle, certaines pièces étant authentiques. Les danses sont accompagnées par desinstruments anciens, comme la « boha » (cornemuse gasconne), le « graïle », l’« aboes », le « valhourle », le « clari » (des hautbois languedociens), la « boudègue » (grande cornemuse de la Montagne Noire), le violon, le flutiau et la flûte traversière, la clarinette, les accordéons (chromatique et diatonique), le tambour, ainsi que la bombe du Lauragais qui accompagne certaines danses très rythmées.
Nous pourrons apprécier des danses telles que les polkas, les mazurkas et les scottishes, mais également des danses de métiers, comme la danse de la moisson « Mari Congot », la danse du « Téoulier » (le couvreur de toit), la danse des treilles (pour la récolte du raisin et la préparation du vin), ou même encore la danse du Carnaval durant laquelle les « conscrits » s’amusaient, sans oublier la danse originale du poivre, ou la Trompairo, celle du cordon bleu (danse pour un mariage) ou encore celle du « Saut de la Pie »…..
- Kenya : « Tarumbeta Africa Cultural Group », de Nairobi :
Groupe culturel créé en 2015, reconnu en tant qu’ « Organisation à Base Communautaire », composé de 25 membres actifs, hommes et femmes provenant de Korogocho, qui, abritant près de 2000.000 habitants, est l’un des plus grands bidonvilles de la périphérie de Nairobi.Le « Tarumbeta Africa Cultural Group » porte une attention toute particulière à la sensibilisation de la communauté, plus particulièrement au niveau éducatif traitant divers thèmes sociaux, tels la toxicomanie, le sida, le viol, le sida et les violences, les membres de ce groupe culturel ayant créent un programme alimentaire, notamment pour les foyers d’enfants, dont les familles se trouvent dans une situation précaire, ainsi que pour les personnes âgées.
Comme partout en Afrique, la musique traditionnelle rythme la vie du village, chaque ethnie possédant un style
particulier. Si la différence est parfois subtile pour le profane, le point musical commun est l’utilisation des percussions, comme la « bunde » (batterie de six tambours), le tambour « sukuti » et le « ngoma », ce dernier ayant d’ailleurs donné son nom à ces musiques traditionnelles. Notons encore la « nyatiti » (petite lyre, d’origine égyptienne), la corne appelée « oporo », l’« orutu », sorte de vielle ou encore le « tar », instrument de percussion arabo-andalou, cousin du tambourin, …
- Panama : « Centro de Proyecciones Folkloricas Atenay Batista », de Ciutad David :
Leur répertoire regroupe tous les rythmes vernaculaires du Panama, tels les danses des Indiens « Guna », « Ngäbe-Buglé » et « Emberá » (habitants de petites îles, formant l’Archipel de Sans Blas dans les Caraïbes, en passant par les danses négroïdes, dont la danse de « Zaracundé », le « Congo », les danses créoles (et leurs croyances religieuses), ainsi que les danses et les chansons du paysan panaméen, sans oublier d’autres danses représentatives du Panama telles que les danses de salon datant de la fin du 19e siècle, avec la beauté et l’élégance du costume national, la « Pollera », son petit tambour, le « Punto zapateado classique », la « Denesa » et la « Cumbia ».
Les musiciens utilisent, entre autres, des instruments traditionnels tels que l’accordéon, le violon, la guitare, des tambours et la « churuca » (instrument réalisé dans une calebasse de forme allongée).
Provenant de Ciudad David (province de Chiriqui), le « Centro de Proyecciones Folklóricas Atenay Batista » a été fondé le 19 mars 1990, dans le but principal de promouvoir, préserver et diffuser les manifestations
folkloriques de son pays. Leur communication avec le spectateur est facilitée par la joie de leurs danses, la note colorée de leurs costumes et la jeunesse de leurs danseurs.
Plus ancienne est la capitale, Panama City, fondée le 15 août 1519,… il y aura tout juste… 500 ans, à la veille des deux premières représentations du 59e Festival jambois…
- Serbie : « Gkud Laza Nančić », deVršac :
Cette société folklorique, qui, lors d’une tournée de plus d’un mois aux États-Unis, a offert une représentation à la « Maison Blanche », à Washington D.C., a été fondée en 1919. Elle fête donc son centenaire, ayant changé de nom à plusieurs reprises au cours d’une longue histoire, son appellation actuelle, depuis l’an 2000 étant « Gkud Laza Nančić », du nom de Laza Nančić (1854-1887), qui était journaliste et écrivain.
Pendant des siècles, le folklore serbea évolué et il a eu une influence significative sur l’originalité des créations
folkloriques. Celui-ci est très varié en ce qui concerne le rythme, les pas de danse à vous couper le souffle, la
manière de danser, la musique, les chants et les costumes folkloriques aux couleurs chatoyantes. Il est resté très
populaire avec les anciennes et nouvelles chorégraphies.
- Taïwan : « New Taipei City Art Group », de Taipei City :
Ce groupe est composé d’une trentaine de personnes, parmi lesquelles de nombreux musiciens, jouant du
violoncelle, de l’accordéon, du saxophone soprano et de divers instruments de percussion. En outre, nous pourrons découvrir les sons de divers instruments traditionnels chinois comme la « suona » et le « shang », instruments à
vent à anche double ; le « ruan » (guitare-lune) ; le « dizi » (flûte chinoise) ; le « erhu » (violon à 2 cordes, inventé il y a plus de mille ans) et le « pipa » (de la famille du luth).
Créé en 2010, au sein de la plus grande ville de Taïwan,New Taipei City, le « New Taipei City Art Group » se
compose de musiciens et de danseurs professionnels, aussi bien que d’étudiants issus de la section musique et
danse de l’Université de Taipei, leurs spectacles étant axés sur les cultures taïwanaises et ethniques, dont les danses issues des coutumes de la culture « Hakka ».
- Ukraine : « Folk Dance Ensemble Podillya », de Khmelnitsky :
Cet ensemble, fondé en 1975, qui prit part, cinq ans plus tard, à la programmation culturelle des « Jeux Olympiques» de Moscou, en 1980, a donné près de 2.200 spectacles, dans une trentaine de pays, répartis sur trois continents, offrant, sur scène, les danses ukrainiennes les plus représentatives, interprétées avec une grande diversité de costumes traditionnels.
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