PTB-PVDA SE LANCENT DANS LA COURSE AUX EUROPEENNES
Ce matin, le porte-parole du PVDA, Raoul Hedebouw, présentait ses “jeunes loups”, têtes de listes de PTB pour les francophones, Aurélie Decoene et PVDA, Tim Joye, aux élections européennes.
Ce petit parti continue à augmenter sa “côte” de popularité auprès des résignés du PS ou ceux qui ne s’y reconnaissent plus.
Les deux protagonistes s’exprimaient sur les raisons de leur choix à vouloir s’engager dans un combat, une lutte et une campagne électorale à l’échelle européenne. Ils citaient leur différents parcours et séjours en Europe et la rencontre des habitants qui souffraient de la précarité du chômage, de la solidarité entre les peuples, inexistante selon leur propos, dans le système qu’offre l’Union européenne. “Cette énergie, ils veulent la transformer de façon positive en un engagement pour une autre Europe. Une Europe de la solidarité et de la collaboration, dans laquelle les intérêts de la population laborieuse sont au tout premier plan”.
Les deux candidats parlaient également de rupture aux fondements de l’union européenne et le rejet de l’Union européenne “en tant que machine à broyer libérale. “Le traité de Lisbonne et le Traité sur la stabilité sont inacceptables comme fondements d’une unification européenne. L’union européenne ne peut actionner une spirale vers le bas”. “La compétitivité est et reste le but principal auquel la Commission européenne et le Conseil de l’Europe consacrent leur politique”. C’est un discours que nous pouvions entendre auprès des indignés, mouvement formé à la suite de la crise financière mondiale qui gagnait une grande popularité.
Nous avons demandé à Aurélie Decoene, jeune bruxelloise de répondre à quelques questions pour nos lecteurs.
Brussels-star : Pourquoi avez-vous choisi de vous présenter cette année ?
A.D : Je suis membre depuis 12 ans, depuis la guerre de l’Irak, guerre illégale, où j’ai décidé de prendre position sur le campus universitaire où j’étudiais. J’ai été fortement déçu de la réaction de la Belgique, de se rallier aux Etats-Unis. Le Parti socialiste, j’en suis déçue. Je me reconnais pas du tout dans ce parti de l’olivier. Le parti Groen-Ecolo, oui une alliance mais avant cela une discussion.Oui mes voyages d’études et mon travail à travers l’Europe m’ont donné de l’impulsion à me lancer aux Européennes.
Brussels-star: Vous nous parler de précarité de l’emploi, que pensez-vous des dispositifs mises en place en Europe, tels que Erasmus?
A.D: Erasmus, est une bonne opportunité pour un(e) jeune étudiant(e) qui désire connaître l’Europe et une autre langue. Cela concerne une minorité. L’Union Européenne offre à certaine classe sociale pour étudier. La bourse n’est pas assez conséquente. La mobilité reste et toujours pour les élites. Il vrai que moi, j’ai pu y en bénéficier. Je ne peux crâcher dessus !!.
Brussels-star: Que pensez-vous de la formation professionnelle en Europe pour les jeunes?
A.D: Oui c’est vrai, il faut comparer également la formation proffessionelle en Finlande qui accorde aux jeunes de moins de 16 ans de se former.
Brussels-star: Les fondateurs tels que la France et l’Allemagne ont réussi à placer l’apprentissage à l’âge de 14 ans. Sont-ils également un exemple comme la Finlande?
A.D : Non, car ce n’est pas à l’entreprise de choisir la formation mais à l’étudiant, l’élève de choisir. Il ne faut pas se retrouver dans un système capitaliste éloigné du sens humain, à ne penser au profit au dépend de l’humain.
Brussels-star : Je vous remercie
Propos recueillis : Hafida Benyacoub
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