ENGORGEMENT DE BRUXELLES: VINCENT DE WOLF REAGIT AUSSI
Après l’échevine bruxelloise Els Ampe, voici que c’est le député régional et candidat ministre-président Vincent De Wolf qui réagit aux dernières nouvelles sur la mobilité à Bruxelles.
C’est avec un agacement certain que Vincent DE WOLFréagit à l’information selon laquelle, en Région bruxelloise, le trafic automobile connaîtrait une baisse… au contraire des bouchons.
Face à la réjouissance affichée par le Secrétaire d’Etat à la Mobilité, Bruno DE LILLE, le député libéral réplique que depuis 10 ans et de manière constante et progressive, l’aggravement de l’engorgement automobile de Bruxelles constitue le bilan réel de la majorité Olivier ; un constat partagé, à sa sortie de charge, par l’ancien Ministre-Président, Charles PICQUE, qui relevait avec honnêteté que « là où on n’a pas été assez bons, c’est en matière de mobilité. Les problèmes sont encore aigus. On n’a pas vraiment su les maîtriser. ».
Vincent DE WOLF rappelle que « les embouteillages, à Bruxelles, coûtent cher aux entreprises et menacent l’attrait économique de Bruxelles. ». Selon les estimations réalisées par la Chambre de commerce bruxelloise (Beci), il en coûte 511 millions € par an tandis que « les problèmes de mobilité sont une raison de quitter Bruxelles pour 7 entreprises sur 10 interrogées par la Fédération Agoria. »
Dans ce contexte, il est difficile de se réjouir du fait que Bruxelles reste la capitale européenne des embouteillages malgré la réduction du volume global de trafic.
Selon Vincent De WOLF, « les causes premières de cette situation sont la non évolution de la mise en œuvre des alternatives à l’usage de la voiture. En matière de mobilité, les politiques doivent être menées de façon complémentaires et mises en œuvre de façon concomitante. Or, ces impératifs ont cruellement fait défaut. Le gouvernement s’est borné à mener une série de politiques disparates sans jamais les inscrire dans une vision stratégique globale, transversale et coordonnée ».
En effet, alors que d’un coté le Plan régional de stationnement supprime les places en voirie et le Code bruxellois de l’Air, du Climat et de la Maîtrise de l’Énergie, approuvé en mars 2013, en supprime 25.000 hors voirie, du côté des alternatives, le bilan de l’actuel majorité est marqué par l’absence de RER, un retard conséquent de 10 années dans l’extension du métro, le manque de performance dans le développement du réseau de transport public intra-bruxellois qui n’est toujours pas perçu comme étant confortable et sécurisant, l’absence de véritable parking de transit, etc.
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