3è Semaine de l’Eté des « Grignoux » au « Caméo »/Namur, et dans leurs Salles liégeoises

« Eté 85 » (François Ozon) © « Diaphana Distribution »

En cette 3è semaine de l’été des« Grignoux », voici quelques films à l’affiche de leurs salles, à Namur et à Liège :

*** « Eté 85 »(François Ozon/Fra./2020/100’/film labellisé« Sélection officielle Cannes 2020 »), projeté jusqu’au mardi 28 juillet, au « Caméo », à Namur, et au « Sauvenière », à Liège, ainsi que plusieurs séances au « Parc », à Liège.

Eté 85 : Photo Benjamin Voisin, Félix Lefebvre

Félix Lefebvre & Benjamin Voisin dans « Eté 85 » (François Ozon) © « Diaphana Distribution »

Synopsis : « L’été de ses 16 ans, Alexis, lors d’une sortie en mer sur la côte normande, est sauvé héroïquement du naufrage par David, 18 ans. Alexis vient de rencontrer l’ami de ses rêves. Mais le rêve durera-t-il plus qu’un été ? L’ ‘Eté 85’… »

Eté 85

« Eté 85 » (François Ozon) © « Diaphana Distribution »

Critiques de la Presse :

– par Catherine Balle, pour « Le Parisien » : « Un film magnifique sur le premier amour ».

– par Bruno Deruisseau, pour « Les Inrockuptibles » : « L’adolescence, le sentiment amoureux, la mort, la puissance de l’écriture cinématographique au cœur de l’un des meilleurs films du cinéaste. Un film entêtant comme une chanson de l’été. »

– par Vincent Nicolet, pour « Culturopoing.com » : « Coup de cœur pour une œuvre à la fois insolemment jeune et profondément adulte, superbement mise en scène et toujours incarnée. »

– par Céline Rouden, pour « La Croix » : « François Ozon excelle à dépeindre la violence des passions de l’adolescence et livre un film pudique et intime. »

– par Isabelle Magnier, pour « Télé 7 Jours » : « Ce diable d’Ozon, qui n ‘aime rien tant que semer le trouble, y injecte du suspense, de la cruauté, de la noirceur, sans jamais se départir de l’ironie et de la légèreté qui font le sel de son cinéma. Et révèle deux jeunes comédiens renversants. »
– par la rédaction, pour « Le Figaro Magazine «  : « (Ce film) séduit par son histoire d’amour au dénouement incertain, mais aussi par son esthétisme aux charmes surannés ».
– par Sophie Benamon, pour « Première » : « Félix Lefebvre (Alexis) et Benjamin Voisin (David) sont magnétiques, fougueux et complexes. On espère être amené à revoir très vite ces jeunes comédiens. Leur interprétation nuancée donne un piment particulier à leurs scènes d’intimité et en fait un des plus beaux couples de l’été. »
Eté 85 : Photo Benjamin Voisin, Félix Lefebvre

Félix Lefebvre & Benjamin Voisin dans « Eté 85 » (François Ozon) © « Diaphana Distribution »

Pour son 19è long-métrage, François Ozon a adapté un roman de l’écrivain anglais Aidan Chambers, « Dance on my Grave » (édité en français, en 1983, sous le titre « La Danse du Coucou »), qui l’avait bouleversé lorsqu’il avait 17 ans, le récit d’une attraction fatale entre deux garçons. A l’époque où il avait lu ce livre, François Ozon pensait que s’il devenait, un jour, cinéaste, son 1er long-métrage lui serait consacré… Il nous a fallu attendre quelque peu, mais il est, enfin, passé à l’acte…

Extrait des récompenses obtenues par François Ozon :

Une particularité du palmarès de François Ozon est qu’il remporta 6 Prix pour 4 courts-métragesle 1er pour « Une Robe d’Eté » (Fra./1996/15’/lauréat, en 1996, du « Grand-Prix » du « Festival de Brest », et, en 1997 du « Prix du Public » de l’ « Outfest », à Los Angeles) – entre 1996 et 1999, année où il reçut son 1er Prix pour un long-métrage, celui du « meilleur Scénario », au « Festival de Sitges », pour « Les Amants Criminels » (Fra./1998/95’/avec nos compatriotes Natacha Regnier et Jérémie Renier), également récompensé, en 2000, du « Grand-Prix » de l’ « Outfest », à Los Angeles.

François Ozon en promotion de son dernier film « Eté 85 » © « Diaphana Distribution »

Son second long-métrage primé  est « Gouttes d’Eau sur Pierres brûlantes » (Fra./2000/90′), lauréat du « Teddy du meilleur Film » à la « Berlinale » et du « Grand-Prix » au« New York Lesbian and Gay Film Festival ». Vint son film « Huit Femmes » (Fra.-Ita./2002/1114), qui, en 2003, nommé 11 fois aux« César », un record, remporte le « Prix Lumières du meilleur Réalisateur », et, en 2002, le « Prix des Lecteurs du Jury du ‘Berliner Morgenpost’ « , à la « Berlinale », ses huit actrices se partageant le « Prix du Cinéma européen pour la meilleure Actrice ». Parmi ses autres films primés, notons encore « Dans la Maison » (Fra./2012/105′), lauréat, en 2012, de la « Coquille d’Or du meilleur Film » et du « Prix du Jury » au « Festival international du Film de Saint-Sébastien », ainsi que du « Prix FIPRESCI » au « Festival international du Film de Toronto », en 2013, du « Prix du meilleur Scénariste du Cinéma européen », Ernst Umhauer remportant le « Prix Lumières de la Révélation masculine de l’Année », son film étant nommé 6 fois aux « César » et au « FIFF », à Namur. Enfin, pour « Grâce à Dieu » (Fra.-Bel./2019/138′), il remporta, en 2019, l’« Ours d’Argent », à la « Berlinale », et, en 2020, avec Nicolas Altmayer, du « Trophée du Film français Duo Réalisateur-Producteur », et, pour Swann Arlaud, du « César du meillleur Acteur dans un second Rôle ».

*** « Mrs. Lowry and Son » (Adrian Noble/UK/2019/91′), à l’affiche jusqu’au mardi 28 juillet, au « Caméo », à Namur, et au« Churchill », à Liège.

Mme Lowry & Son

Vanessa Redgrave & Timothy Spall, dans « Mrs. Lowry and Son » (Adrian Noble)

Synopsis : « L’artiste britannique bien-aimé Laurence Stephen Lowry (Timothy Spall) a vécu toute sa vie avec sa mère dominatrice Elizabeth (Vanessa Redgrave). Rongée au lit et amère, Elizabeth a activement tenté de dissuader son fils, célibataire, de poursuivre ses ambitions artistiques, tout en ne manquant jamais d’exprimer son opinion sur la déception qu’il était pour elle. En même temps, c’est elle qui est l’unique raison pour laquelle Lowry peint, quand il tente désespérément de créer quelque chose qui pourra la satisfaire… »

Vanessa Redgrave & Timothy Spall, dans « Mrs. Lowry and Son » (Adrian Noble)

« Je peins ce que je vois, je peins ce que je ressens. Je suis un homme qui peint, rien de plus, rien de moins » disait Laurence Stephen Lowry (1887-1976), ce peintre expressioniste de la vie ouvrière du Lancashire, interprété parTimothy Spall.

Critiques de la presse :

– par James Croo, reprise par « Le Journal des Grignoux » : « Essentiellement à deux, ‘Mrs Lowry & Son’ est une formidable vitrine à combustion lente pour les talents d’acteur de Redgrave et Spall. Leurs scènes ensemble crépitent de tension et de colère à peine réprimée, alors que Laurie trouve ses tentatives d’évolution contrecarrées par sa maman presque maniaque. Le svelte Spall est particulièrement impressionnant, que ce soit avec un pinceau à la main ou en utilisant la toile de son visage pour dépeindre les scintillements des émotions refoulées d’un artiste. »

– par la rédaction pour « Cinecast » : « Une histoire forte et humoriste qui montre l’impact qu’a eu cette relation mère-fils obsessive sur ce grand peintre. »

– par Alain Lorfèvre pour la « DH » : « On n’est pas loin du théâtre filmé – l’un des décors principaux est la chambre maternelle. Ou de la musique de chambre. Mais quelle musique ! Le réalisateur Adrian Noble dispose de deux instruments remarquables : Vanessa Redgrave et Timothy Spall. Résultat métaphorique : une toile de maîtres, … en termes d’interprétation. La joute du film est verbale, entre l’apparente soumission du fils à une mère acariâtre sinon castratrice, qui refuse de croire dans son talent. Opposition, aussi, entre une vision bourgeoise du ‘beau’ classique, qui méprise l’artiste du dimanche, incompris. »

– par Gaëlle Moury, pour « Le Soir » : « Spall et Redgrave sont fantastiques. »

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