Réouverture des Cinémas des « Grignoux », à Liège et à Namur, le 1er Juillet


L’arhitecture Art-Déco du Cinéma « Caméo » © Julien Forthomme/« Les Grignoux »
Enfin, après 3 mois et demi de fermeture, pour causes sanitaires, les salles de cinéma se rouvriront le mercredi 1er juillet. Ainsi, nous pourrons découvrir une intéressante programmation dans les 4 complexes cinématographiques des « Grignoux », à Liège et à Namur.
Cet été, nous aurons 3 séances quotidiennes, vers 14h, 17h et 20h. Le choix de films sera plus réduit, mais évoluant chaque semaine, en fonction de l’actualité des sorties cinéma. Nous aurons droit à des longs-métrages, en sortie nationale ou prolongés, parce que leur carrière en salle avait été interrompue par le confinement.
« Mulan » (Niki Caro) © « Studios Disney »
Nous irons du cinéma tout public, avec « Mulan », des « Studios Disney » (Niki Caro/USA/2020/115′), à une pépite, à découvrir par les cinéphiles,« Öndög » (Wang Quan’an/Mongolie/2019/100’/film lauréat, en 2019, du « Grand-Prix du meilleur Film », au « Film Fest Gent », de l’ « Espiga de Oro », au « Festival international du Film de Valladolid », et de la « Montgolfière d’Or », au « Festival des trois Continents », à Nantes).

« Öndög » (Wang Quan’an), primé à Gent (Grand-Prix du meilleur Film), Nantes et Valladolid
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Avant cela, du mercredi 1er au mardi 07 juillet, au « Sauvenière », à Liège, et au « Caméo », à Namur (jusqu’au dimanche 05 juillet, au « Churchill », à Liège), notons la projection d’ « Un Fils » (Mehdi M. Barsaoui/Tunisie-Liban-Qatar-Fra./2019/96’/film lauréat, en 2019, du « Prix du Public », au« Festival International du Film Francophone » {« FIFF »}, à Namur, et de 3 Prix {« du Jury Jeune », « Cineuropa » et « du Public »}, au « Festival du Cinéma méditerranéen » {« Cinemamed »}, à Bruxelles).

« Parasite » (Bong Joon-hoo) © « The Jokers – Les Bookmakers »
Synopsis : « Toute la Famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne… »

Bong Joon-hoo et sa « Palme d’Or », pour « Parasite » © Loïc Venance / « AFP »-2019
Critiques de la presse :
– pour « Cinema Teaser », par
Être si humain, si universel, avec un film d’intérieur comme un huis clos, c’est toucher du doigt le pouvoir absolu du cinéma… »– pour les « Dernières Nouvelles d’Alsace », par
Cette parabole contemporaine sur la lutte des classes est un récit virtuose, à tout instant étonnant. Bong Joon-ho, avec une maîtrise bluffante, pratique le genre du mélange sans incohérence, le brio d’une unité bien pensée… »– pour « La Septième Obcession« , par
Bong Joon-Ho revient, avec « Parasite », à la quintessence de son cinéma, vénéneux, brûlant et nerveux. Quelque chose dans la mise en scène dit toute la folie de son cinéma, étrange, quadrillé comme un plan d’architecture… »– pour « Inrockuptibles », par
Un peu à la manière d’Hitchcock ou de Chabrol, à qui le cinéaste sud-coréen a eu le bon goût de rendre hommage en recevant son prix, Bong Joon-ho réussit avec ‘Parasite’ une sorte de tour de force : un film totalement limpide et, en même temps, complexe et mystérieux… »– pour « La Voix du Nord », par
Bong Joon-ho multiplie les scènes d’anthologie en brossant le portrait d’une frange de la société qui vit ‘en dessous », qui s’agite la nuit, se nourrit en cachette, dégage une odeur insupportable pour les nantis qui peuplent la surface… »– pour « Les Grignoux » : par Catherine Lemaire : « ‘Parasite’, avec son ironie grinçante et ses plans diaboliques, construit une lutte des classes aussi délirante que réjouissante, avec un final en apothéose que nous ne sommes pas près d’oublier. Une ressortie en salles, dans un noir et blanc qui exacerbe sa dimension de conte cauchemardesque… »
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En projection événementielle, le mercredi 1er juillet, à 20h, « La bonne Epouse » (Martin Provost/Fra./2019/ 105’/avec Juliette Binoche, Noémie Lvovsky et Yolande Moreau). Ce film sera, aussi, présenté, toute la semaine, en séances ordinaires, au « Parc » et au « Saunvenière », à Liège, ainsi qu‘au « Caméo », à Namur.
Synopsis : « Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?… »
« La bonne Epouse » (Martin Provost) : Yolande Moreau & Noémie Lvovsky © « Les Films du Kiosque »
Critiques de la presse :
– pour « 20 Minutes », par
Cette comédie remonte le moral tout en défendant la cause des femmes… »– pour « Le Journal du Dimanche », par
Entre légèreté et gravité, le réalisateur aborde frontalement des sujets comme l’identité ou la sexualité, avec un petit vent de folie cathartique… »– pour « Télérama », par Marie Sauvion :« Actrices étincelantes, réalisation intelligente : une réussite… »
– pour « a.Voir-a.Lire.com », par
« De situations cocasses en dialogues pétillants, La bonne épouse suit son cheminement de comédie mutine et gentiment désuète, que l’évocation des célébrités du moment (d’Adamo à Anne-Marie Peysson, en passant par Joe Dassin, Ménie Grégoire ou Guy Lux) enrichit d’une tendre nostalgie… »– pour « Cnews », par sa rédaction : « Après ‘Séraphine’ et ‘Violette’, Martin Provost se veut le porte-drapeau de la condition féminine avec cette comédie fantasque, colorée et chorégraphiée qui tord le cou aux préjugés… »
– pour « Les Grignoux », par Nicolas Bruyelle : « Ici, la révolution féminine se construit sur des bases comiques, ce qui n’est pas la moindre des qualités de ce film résolument euphorique… Une comédie politique iconoclaste pleine de maîtrise, aussi farceuse que terrifiante… »
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Autre séance événementielle, « Vivarium » (Lorian Finnegan/Irl.-Bel.-Dan./2019/97’/film lauréat, en 2019/du« Prix de la Fondation Gan à la Diffusion », à la« Semaine de la Critique » du« Festival de Cannes », et du« Grand-Prix Nouveau Genre », à l’ « Etrange Festival », à Paris) nous sera proposé, à 20h, le vendredi 03, au « Sauvenière », à Liège, et le mardi 07, au « Caméo », à Namur, bénéficiant d’une présentation par Christophe Mavroudis, spécialiste du cinéma de genre. En outre, ce film sera présenté à trois reprises en séances ordinaires, à Liège, au « Churchill » et au « Sauvenière ».

Prix par séance, jusqu’au mardi 1er septembre : 5€20 (7€, en prix solidaire /1€20, pour les Art.27). Abonnements suspendus. Achats en ligne recommandés, mais possibilité d’acheter nos tickets sur place, par carte bancaire. Prix des concerts, au « Sauvenière », à Liège : 10€ (13€, en prix solidaire). Programmation et « Journal des Grignoux » : la flexibilité étant de rigueur, il conviendra de consutler le site web : http://www.grignoux.be, la prochaine édition du « Journal » n’étant prévue qu’en septembre, la programmation étant révélée sur par les réseaux sociaux et par un feuillet, disponible aux caisses.
Consignes sanitaires :
– Port du masque recommandé dans les espaces d’accueil des cinémas et des brasseries.
– Désinfection des mains à l’entrée.
– Respect de la distance physique dans les salles = 2 sièges libres entre chaque« bulle » de spectateurs, et placement en quinconce entre les rangées.
– Respect de la circulation entrée/sortie dans les salles et dans les brasseries.
– Capacité de nos salles réduite à 33 % (révision régulière en fonction des consignes).
– Séances accessibles maximum 20 minutes à l’avance.
Yves Calbert.

Réouverture des Cinémas, le 1er Juillet © Pierre Kroll-« Les Grignoux »
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