Manifestation de l’UEJB en soutien aux étudiants chrétiens kenyans massacrés. #ulb #ixelles #kenya #uejb
IXELLES
Mercredi 8 avril, en fin de journée, 1.500 personnes se sont rassemblées à Bruxelles à l’invitation de l’UEJB (Union des étudiants juifs de Belgique). Cette manifestation a permis de rendre hommage aux 148 étudiants kenyans tués le 1er avril dans l’attentat contre l’université de Garissa.
« Je suis étudiant, je suis Garissa« . Devant ce panneau inspirant la solidarité, une bougie a été allumée pour chacune des 148 victimes du Kenya. « Le sang versé en Afrique a pour nous la même valeur que celui versé en Belgique, en France ou au Danemark« , confiait Jonathan De Lathouwer, président de l’UEJB, à l’agence Belga. « On est aussi touchés en tant qu’étudiants. Pire que le bruit des bottes, c’est le silence des pantoufles. On tenait donc à témoigner un message de solidarité aux familles des étudiants tués. C’est aussi le symbole de l’université qui a été touché. C’est le futur du pays, le symbole de la connaissance. C’était une université multiculturelle – avec des étudiants chrétiens comme musulmans – que les terroristes ont voulu briser. »
Après le geste, les discours
Des dépliants ont été distribués à tous les manifestants pour prendre connaissance des discours. En effet, des représentants de l’ULB, de la communauté kenyane en Belgique, et du Centre d’Action Laïque se sont exprimés. Le président d’Amnesty International Belgique, Philippe Hensmans, a lu la lettre de la section kenyane d’Amnesty, qui dénonce la barbarie qui menace l’Afrique. Des rassemblements identiques se déroulaient à Paris ou au Canada.
Cet attentat touche les esprits d’abord par l’âge de ses victimes: « Le massacre des étudiants dans le lieu même où ils étudient, c’est la génération montante et l’avenir du pays qui sont assassinés. » Mais le caractère multiculturel de l’université kenyane est aussi remarqué: « En prenant d’assaut cette université publique multi-ethnique, c’est la coexistence entre les communautés qui était donc visée, le rejet des autres pour ce qu’ils sont, pour leurs convictions religieuses ou philosophiques, leur culture différente. »(Jonathan De Lathouwer, Président de l’UEJB).
Ces étudiants kenyans ont été massacrés parce que chrétiens, par des islamistes. Il est réconfortant de constater que tant des étudiants juifs que d’autre confession leur ont rendu hommage dans le temple du libre examen. La solidarité humaine face au persécutions dépasse le prisme de la religion.
avec A-F de Beaudrap. source: infocatho.be
Photo: UEJB

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