L’ « ULB », la Culture et les « Magritte du Cinéma » #ulb #cinema #bruxelles
Le cinéma belge, ses réalisateurs, ses acteurs, sont reconnus par nos amis français, tout comme le sont également nos écoles de cinéma (« INSAS », « IAD », « La Cambre », « INRACI », …), … mais, mis à part quelques initiés, peu de personnes savent que l’ « ULB » possède, également, un rapport privilégié avec le cinéma.
Ainsi, lors de la 5ème cérémonie des « Magritte du Cinéma », le 07 février 2015, nous avons constaté que plusieurs lauréats comptaient parmi les étudiants ou le personnel enseignant de l’ « ULB »:
– pour « Deux Jours, une Nuit », Luc Dardenne (lauréat avec son frère, Jean-Pierre), professeur de scénario au sein du Master en « arts du spectacle, écriture et analyses cinématographiques » de la Faculté de Philosophie et Lettres, a reçu le « Magritte » de la meilleure réalisation;
– pour « Je te survivrai », Sylvestre Sbille, licencié en « Histoire de l’Art et Archéologie », a reçu le « Magritte » du meilleur 1er film;
– pour « Quand je serai Dictateur », Yaël André, ancien étudiant en « écriture et analyses cinématographiques ELICIT » , a remporté le « Magritte » du meilleur documentaire;
– pour « La Marche », réalisé par Nabil Ben Yadir, Damien Keyeux, ancien étudiant en « écriture et analyses cinématographiques ELICIT », a remporté le « Magritte » du meilleur montage.
Par ailleurs, il est à souligner que l’ « Université Libre de Bruxelles » a placé l’actuelle année académique sous le signe de la Culture, le Recteur, Didier Viviers, ayant remis les insignes de « Docteur Honoris Causa » aux directeurs de deux institutions culturelles bruxelloises: à Peter de Caluwe, du « Théâtre Royal de la Monnaie » et à Paul Dujardin, du « Palais des Beaux-Arts ».
A l’occasion de la « Journée de la Culture » que l’ « ULB » organisait ce mardi 19 mai, le Recteur écrivait: « Mettre la Culture (ou « les Cultures ») au coeur du débat universitaire, c’est affronter le politiquement correct. C’est aussi encourager le dialogue entre les universités et les institutions culturelles, en créant des échanges continus, en facilitant les transferts de compétences, en favorisant les convergences et les synergies. C’est enfin penser la culture dans un monde qui ne se départit plus de la notion de crise afin de rappeler que tout comme la recherche et l’enseignement, la Culture poursuit un objectif ambitieux: offrir des réponses positives aux problèmes et aux angoisses du monde contemporain ».
Nous pourrions ajouter: là où il n’y a pas de Culture peut se développer la colère, la haine et le terrorisme! A méditer!
Yves Calbert.



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