A peine les prix du « BIFFF » (« Fest. int. du Film fantastique ») ont-ils été attribués dans la salle « Henri Leboeuf » de « Bozar », que, ce mercredi 23 avril, à 20h.00, cette même salle accueille le Gala d’Ouverture du 17ème « Short Film Festival », un festival international du court-métrage – organisé par la dynamique équipe de l’asbl « Un Soir, … un Grain » – prenant de plus en plus d’importance au fil des ans.
Pour preuve, cette année, pas moins de 3563 films, issus de … 95 pays ont été présentés au comité de sélection, qui a retenu 51 films, représentant 26 nations, à savoir l’Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, la Colombie, les Etats-Unis, l’Ethiopie, l’Iran, la Malaisie, la Tunisie et 16 pays européens. Ceci concernant exclusivement la compétition internationale, prévue en dix programmes d’environ 90′ chacun.
La compétition nationale, quant à elle, est ouverte à 33 films, sur 367 reçus, alors qu’un concours « next generation » présente une section nationale de 9 films, réalisés par des étudiants en écoles de cinéma, et une section internationale de 26 films, issus de 18 pays, dont le Chili et Israël. Pour les deux sections de cette dernière compétition, 1140 films avaient été présentés à la sélection.
Concernant les cinq jurys, notons la présence de deux réalisateurs, Kadija Leclere et Jean-Bernard Marlin, pour la compétition internationale, alors que, côté national, nous avons Stéphane Aubier (3 « Magritte » pour « Ernest et Célestine », qu’il réalisa avec Vincent Patar et Benjamin Renner), Miguel Dias (coordinateur général d’un autre festival du court-métrage, celui de Vila do Conde, au Portugal) et Pascale Faure (« Canal + », France). Notons que le jury « jeunes » est constitué de cinq futurs cinéphiles de 15 à 18 ans, celui de la « presse », de journalistes de huit médias néerlandophones et francophones, et celui de la « next generation », de professionnels du milieu cinématographique intéressés par la jeune génération.
Outre « Bozar », où des séances scolaires (et extra-scolaires, pour « Maisons des Jeunes » et autres) sont programmées dans la « Salle M », la programmation se partage, à Ixelles, entre « Flagey » – où le « Studio 4 » accueillera, le 03 mai, le Gala de Clôture -, le « Vendôme » et le « Mercelis », à 200 m de la Place Fernand Coq, où se dresse l’un des des deux chapiteaux festifs du « Festival », l’autre se trouvant devant l’entrée du « Flagey », Place Sainte-Croix. A noter deux décentralisations, à Mons, au « Plaza Art », le 09 mai, et au « Centre culturel » de la Vallée de Nethen, le 16 mai.
Au total, 50 programmes d’environ 90′ de projection, la plupart montrés à deux reprises, présentant chacun un minimum de cinq courts métrages, parfois bien davantage lorsque l’on évoque les « très courts » (3′ maximum par film) et la « nuit du court » (proposée dans les deux principales salles du « Vendôme »); 200 films étant projetés hors compétition, répartis en catégories, telles que les « european fims awards » (films récompensés à Berlin, Rotterdam, Venise …), « travelling » (des sélections nous permettant de voyager par l’image de fictions allemandes, croates, marocaines et du Pays Basque), « soirs de matchs » (avec une approche souvent humoristique, via ses admirateurs et ses détracteurs, de la coupe du monde de football, au Brésil), « rock and roll » (davantage « trash » et « fun »), …
Notons que, par leurs programmations de courts métrages, deux chaînes de télévision participent à l’annuelle fête du court, la « Deux », le 26 avril, et « Be TV », le 02 mai.
N’oublions pas d’insister sur l’importance de ce « Festival » sur le plan professionnel, avec son « marché du court métrage », la présence de nombreux acheteurs TV et distributeurs espagnols, français, suisses, belges, …, sans oublier de programmateurs de festivals allemand (Berlin), canadiens (Montréal, Rouyn Noranda et Saguenay), espagnols (Badalona, Barcelone et Madrid), français (Amiens, Biaritz, Brest, Canne, Clermont-Ferrand, Lille, Paris, …), portugais (Vila do Conde), du Royaume-Uni (« Encounters » et Raindance) et suédois (Uppsala).
… Mais, tout aussi important, à un autre niveau, les objectifs des séances jeunes publics, de 8 à 11 ans ou à partir de 12 ans :
– sensibiliser à l’image du « 7ème Art », via le court-métrage;
– observer, analyser, développer le sens critique sur l’image;
– stimuler l’imagination et la créativité;
– découvrir les techniques du cinéma.
… Et pour ces adolescents comme pour l’ensemble des spectateurs, insistons sur la possibilité de pouvoir rencontrer nombre de comédiens et réalisateurs, présentés avant la projection de leurs films, et disponibles à la sortie des salles ou sous les deux chapiteaux… Une motivation supplémentaire pour que le chiffre de 23000 spectateurs, atteint en 2013, soit dépassé cette année! …
Prix par séance : 6€ (ouverture et clôture : 9€). Nuit du court : 13€ (9€ en prévente). Pass (incluant l’ouverture, la clôture et la nuit du court) : 30€. Pour tout autre renseignement : http://www.bsff.be.
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