Brussels Star

Et faute de film projeté à 16h.00, profitez-en pour découvrir les 14 expositions photographiques qui s’offrent à votre curiosité au sein du Village Nature, avec, entre autres, les 85 clichés retenus pour le « Concours international de Photo Nature de Namur », « Quelques Gouttes pour la Vie », d’Alexandre Boudet (photos en noir-et-blanc prises au Kénya, en 2009, au sortir de 4 années de sécheresse), « Afrique : Beauté et Menace », de Tanguy Dumortier, « Madagascar « , de Nicolas Cegalerba, et « Sénégal, un Festival de Couleurs », d’un collectif de 6 photographes dont le président-fondateur du Festival, Philippe Taminiaux.

Au 2ème étage, « L’Eau des Volcans, l’Eau du Vivant », nous révélant l’île de La Réunion dans toute sa splendeur, de l’agence autochtone « Les z’Arts graphik de Bourbon », « 25 Ans de Photo Nature », une sélection de 25 photographies rares, spectaculaires, insolites, poétiques, de l’agence « Biosphoto », ou encore, avec certaines prises de vue nettement moins poétiques, violentes mêmes, une expo prêtée par le « Musée d’Histoire naturelle » de Londres, le « BBC Worldwide Photographer of the Year », et  sa centaine de photographies retenues parmi 48000, réalisées par des photographes de 98 pays.

Ainsi, nous sommes confrontés à la cruauté de l’abattage des requins (73 millions d’entre eux tués en un an pour prélever leurs ailerons, si appréciés en soupe par les Chinois, entraînant la disparition de 97% des requins tigres, de 99% de requins marteaux et bouledogues), d’éléphants (pour leurs défenses en ivoire) ou de rhinocéros (pour leurs cornes qui, réduites en poudre, sont appréciées en Asie du Sud-Est pour leurs soi-disant vertus thérapeutiques).

N’oubliez pas, non plus, les 9 expositions de la Citadelle. Parmi elles, deux coups de cœur. L’une proposant, en noir-et-banc, « Cheval Vapeur – Travail équestre en Forêt », de Philippe Moës (pour ne pas oublier ces rudes chevaux de trait, « travaileurs de l’ombre » qui étaient, dans nos Ardennes, au nombre de plus de 200000, en 1930, pour 3000 recensés en 2012), à l’arrière de ‘Esplanade, sur la « Prairie supérieure ». La seconde, en couleurs, « Blessures de la Terre », de l’agence « Biosphoto » (abordant les différentes facettes des enjeux écologiques et environnementaux de notre Terre, avec son facteur humain, dont ses enfants confrontés, parfois, à une dure réalité), derrière la « Parfumerie Delforge », au « Jardin de Médiane ».

Au pied de la Citadelle, sur la Place Saint-Aubain, dans la cour d’honneur du Palais Provincial, la même agence nous propose, tout à l’opposé des images déprimantes que nous venons d’évoquer, un sujet bien plus léger et chaud tout à la fois, avec sa « Love Parade », nous dévoilant des comportements amoureux parfois très étonnants.

Alors, n’hésitez plus, si vous aimez la Nature, rejoignez Namur et profitez du millier de photographies exposées, des 4 films primés  et/ou de l’une des 18 dernières balades Nature accompagnées par des guides spécialisés. Pour le programme complet, consultez http://www.festivalnaturenamur.be/.